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jjwaDal jjwaDal 26 mars 2014 11:16

Il faut souvent élargir le champ de vision pour mieux percevoir la subtilité des détails sous nos yeux (ici le nombre réel d’individus privés d’un emploi à temps plein). Implicitement notre civilisation est dans la situation d’un héritier ayant découvert un immense héritage et qui se met en devoir de tout dilapider pour son unique profit de son vivant. Pas de salades, nous avons claqué les ressources minières à haute teneur et les réserves d’énergie fossile aisément accessibles en moins d’une génération pour le profit d’une infime minorité de la population humaine ayant vécu sur cette période. Ce que nous sommes ? Poser la question c’est avoir la réponse.
Corrélation directe entre le PNB/personne et la consommation d’énergie, personne n’a surveillé l’état du stock.
Les machines consommant cette énergie étaient bien moins chères que la main d’oeuvre humaine (aucune dotation aux amortissements, aucune provision pour risques), elles furent nos chinois bien avant 2014, dès le début de la révolution industrielle. Rendre la plupart des êtres humains superflus (sinon comme consommateurs dans un premier temps) est un projet implicite datant du début de la révolution industrielle.
On fabrique aujourd’hui des machines de plus en plus intelligentes et personne ne se soucie de savoir si tous les emplois détruits seront reconvertis en poste d’ingénieurs et de chercheurs...
Une pensée politique pouvait faire contrefeu à cette tendance, elle a été rendue utopique en privatisant la création monétaire et financière (permettant aux intérêts privés détenteurs de ce privilège de rançonner les Etats (donc les peuples) jusqu’au sang), et en imposant une pseudo symétrie (très hautement asymétrique pourtant) de liberté de circulation des capitaux et des personnes. Comme chacun sait l’argent n’a aucun lien familiaux et de coeur et parle une langue universelle, il s’est avéré bien plus mobiles que les personnes et donc a exercé un chantage permanent au « moins-disant » social, le meilleur endroit pour les actionnaires étant nécessairement le pire pour les salariés.
Faut-il continuer ?
Nous sommes une bande de moineaux perchés sur une branche qui nous lamentons que l’environnement est de plus en plus bruyant sans nous soucier de savoir ce qu’est une tronçonneuse et si d’aventure elle ne serait pas sur notre branche, l’arbre que nous occupons, à défaut un arbre proche. Nous aurons leur destinée.
« Why the future doesn’t need us » est une lecture incontournable....


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