Il était encore difficile, ces derniers temps, de se passer de Windows : beaucoup de logiciels n’étaient pas disponibles sous linux. Désormais, ce n’est plus vrai. L’excellent XnView, indispensable pour quiconque s’intéresse à la photographie est devenu multi-plateforme et on l’installe en cinq minutes sous la dernière version d’Ubuntu. Blender, qui permet d’impressionnantes réalisations en 3D est immédiatement disponible dans la logithèque, et pour ceux qui s’intéressent à la programmation, on trouve toutes les solutions de développement à partir de QT5. Cela évite les déconvenues auxquelles on s’exposait en utilisant le c++ de microsoft : adapter une très longue application écrite dans sa version 6 aux versions postérieures, c’était pratiquement irréalisable. 
De toute façon, beaucoup d’utilisateurs de l’informatique se noient dans un verre d’eau, qui ne savent même pas qu’on doit séparer radicalement le système et ses programmes des data qu’ils doivent traiter. Pour être plus clair : il faut un disque pour le système et un disque externe où sont les données, et au moins deux autres disques externes qui ne seront actifs que le temps d’effectuer des copies de sauvegarde.
Un disque de 120 Go est plus que suffisant pour l’installation d’un système. Il est évidemment préférable d’utiliser des « disques » ssd, lesquels ne comportent pas de pièce mobile et sont beaucoup plus rapides. Et les données ne seront inscrites que sur un gros disque externe qui s’allume en même temps que la machine.
Pour ceux qui ne peuvent pas se passer de windows, il suffit d’avoir un ssd linux et un ssd windows. Une simple bascule (commutateur à deux positions) sur l’alimentation permet, avant d’allumer la machine, d’alimenter l’un ou l’autre disque. Le bricolage est des plus faciles. Ainsi, les deux systèmes partagent automatiquement les mêmes données.
Pour ceux que n’effraient pas les bricolages, il est même possible de faire en sorte que l’ordinateur commande automatiquement l’allumage et l’extinction du gros disque de données : un relais électro-magnétique prélevant les 5v d’un câble USB ou les 12 volts fournis par l’alimentation de la machine alimente la bobine du relais qui établit ou coupe automatiquement le 220v du disque externe.