« le npa ne fait que menacer de se soulever
contre l’ue si on le menace de l’expulser de l’euro hahahahaha hilarant.
l’ue va tout simplement changer de monnaie pour un nouvel eur »
C’est pas possible d’être aussi con ! Voila ce que nous disons et qui est bien loin du charabia débile que tu nous prêtes. Bon après j’arrête... :
Un
gouvernement révolutionnaire et donc anticapitaliste arrivant au
pouvoir en France devrait prendre des mesures immédiates : hausse
des salaires, des retraites et des minima sociaux, l’interdiction des
licenciements, la socialisation des banques, le contrôle des
mouvements de capitaux, l’annulation de la dette, la socialisation
des entreprises du CAC 40 etc...
Pour appliquer ce programme il devra
obligatoirement rejeter les traités européens et refuser les diktats de la Troïka.
Dans le même temps, il appellerait les autres peuples à se soulever
pour construire ensemble une autre Europe débarrassée du
capitalisme. Une Europe socialiste,
car dans ce débat démocratique, nous avons une proposition, autour
de réponses anticapitalistes, socialistes : une Europe au
service des peuples dans le cadre des États-Unis socialistes
d’Europe. Une forme d’union qui respectera les souverainetés
nationales et populaires.
J’ai déja expliqué très souvent
ici que pour le NPA la rupture avec l’UE ne se ferait pas en
douceur et qu’il n’est pas question de renégocier les traités
avec la bourgeoisie mais de tout simplement les violer... ce que
ferait un gouvernement des travailleurs en renversant le capitalisme
lors d’un soulèvement puis en socialisant banques et moyens de
production...tout en expropriant sans indemnités ni rachat les gros
actionnaires....
Comme
l’indiquait Trotski « la révolution commence sur le terrain
national, se développe sur l’arène internationale et s’achève
sur le plan mondial ». Il y a une articulation entre le terrain
national et international. Il est possible qu’il y ait une
synchronisation dans le développement de révolutions, mais en
général il y a désynchronisation des étapes, des moments de la
lutte de classes. Chaque nation ne doit pas attendre l’autre. S’il
y a des expériences progressistes dans un pays, il faut défendre
les conquêtes arrachées, protéger ce qui a été gagné. Mais il
faut en même temps avoir une politique d’extension, de projection
internationale et surtout d’appel à la mobilisation populaire pour
étendre ces processus progressistes. »