Perdre
Alstom, perte irréparable
Automates-Intelligents 02/05/2014
Notre
ami Alain Cardon, professeur des Universités en Informatique,
nous écrit :
Ce
qui est effarant dans cette politique présidentielle
de soumission à la prédation financière
étrangère est l’incapacité à
comprendre ce qu’est la valeur du niveau de compétence
mondiale d’Alstom, ce que sont ses brevets exceptionnels
et l’extrême compétence de ses ingénieurs
français en R&D, tout cela que l’on va perdre
à jamais, définitivement, pour n’avoir strictement
plus rien et en se sachant donc incapable de pouvoir recréer
cette compétence.
Je
me souviens de l’informatique en France dans les années
70 et 80 où nous étions des majeurs dans l’élite
mondiale et nous avons été relégués
comme des subalternes par des politiciens scientifiquement
incultes. La France ne sait plus faire aujourd’hui, et définitivement
plus, ni un processeur, ni un ordinateur, ni un OS, et ne
pourra plus jamais le refaire au niveau mondial tellement
les élites étrangères avancent de façon
continue et organisée.
Pourquoi
ces hommes politiques de pouvoir sont-ils incapables de
comprendre ce qu’est la valeur exceptionnelle de l’accumulation
de la recherche scientifique appliquée à des
technologies majeures, ce qui est une accumulation à
la fois de connaissances et de pouvoirs. Cela donne à
la France sa puissance exceptionnelle. Sait-on que perdre
Alstom est la perte définitive d’un domaine de compétence,
une perte absolument définitive que l’on ne pourra
plus jamais retrouver ?
J’ajoute personnellement que l’atonie du parti
socialiste sur cette question est indigne. Je pèse
mes mots. Qu’attendent-ils pour envoyer une pétition
au PS, à Matignon et à l’Elysée.
L’Elysée se bornera-t-il à ne recevoir
et n’écouter sur cette question que la nommée
Clara Gaymard et le président de GE-US (bien décrit par Paul ci-dessus). . Ladite
Clara G. ayant comme tout le monde dans la fonction publique
républicaine l’avait constaté à l’époque
pour s’en indigner, scandaleusement pantouflé au
profit des dollars de GE