La faible croissance chinoise, certes maquillée, s’explique bien comme l’indiquait Delamarche, par le ralentissement de la demande occidentale ou autrement dit par la récession, austérité oblige. Ralentissement économique occidental dont l’indice est aussi une diminution de la consommation en énergie (désindustrialisation notamment) .
Au plan intérieur, la faible demande chinoise n’arrange ses comptes : faibles salaire et faible inflation dont s’accommodent les dirigeants en raison des gains à l’export : il en ressort une société assez inégalitaire par l’application de politiques économiques liées au libre échange (adhésion à l’OMC en 2001).
Mais les réserves de change énormes (UDD mais aussi or) et les perspectives d’accords avec les BRICS et l’Eurasie, constituent une sécurité face à l’écroulement possible de la zone dollar-euro .