Bonsoir, Alinea et Taktak.
Il semble que vous n’ayiez pas connaissance de ce qui se passe dans des milliers de communes rurales, notamment en montagne. J’en connais des tas qui ne comptent plus que quelques dizaines d’habitants et n’arrivent même pas à constituer un conseil municipal, si ce n’est en faisant appel à des moitié-grabataires ou à des personnes extérieures au village mais propriétaire d’un bien.
Résultat : des communes gérées tant bien que mal, le plus souvent à l’aide de fonctionnaires de la préfecture appelés en renfort lorsque les problèmes deviennent trop pesants. C’est bien beau de parler de secrétaire de mairie, mais qui assume ce boulot dans des bleds où il ne reste plus que des vieux, sans école, sans épicerie, sans le moindre service, à l’exception d’un bistro moribond ?
Des communes comme cela, il y en a des milliers sur le territoire. Et je réaffirme que cela n’a plus aucun sens. Un mot pour finir : que l’on ne m’accuse surtout pas de vouloir saper la ruralité ou dénigrer les paysans. Des élus comme ceux que j’ai décrit, il y en a eu de nombreux dans ma propre famille, chez les paysans d’Auvergne, et c’est précisément pour avoir été témoin des difficultés que j’ai évolué vers cette opinion.