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eric 31 mai 2014 12:30

Bof, en général, les dirigeants suivent leurs électeurs.

Le Fn affiche des préoccupations de plus en plus sociales, l’UMP de plus en plus nationales, le PS dit pareil même si il fait le contraire.

Les prochaines présidentielles, si le PS n’a pas la subtilité de quitter le navire avant, et vite, pour sauver les meubles, il y a deux scénarios :

Comme Hollande ne peut plus que gérer les affaires courantes pendant trois ans, même si le contexte international s’améliore et le notre par voie de conséquence, toutes les questions autres que purement financières restent ouvertes, (sociétales, migrant, sécurité, confiance, lien social, école, et même écologie pour certain etc...).
Avec sa base actuelle, il ne peut plus reformer quoi que ce soit de sérieux. On vient de le voir avec le Musée Soulage, il ne peut que reculer devant n’importe quelle pression.
 
Scénario Jospin. Contexte porteur, il y a de l’argent (enfin...au yeux d’un socialiste...), on en redistribue, aux clientèles du PS, pour les motiver ( affaire de la cagnotte fiscale et de l’exonération de l’IR de la classe moyenne sup socialiste comme aujourd’hui). Avec stupeur, le PS matérialiste découvrira une fois de plus qu’il n’y a pas que le fric dans la vie contrairement a ce qu’il croit.
Scénario du pire, leur politique continue a nous enfoncer financièrement. La, même plus la peine de se poser de questions.

Dans le premier cas, le plus favorable, soit a force de manœuvres, de cadeaux de magouilles il parvient a écraser les gauches de gauches de gauche ou a les acheter en même temps qu’il débauche des centristes, et il peut parvenir au second tour.

Soit non et on aura quand même une finale FN UMP et allies.

On devrait donc avoir un pouvoir entièrement consacré dans les années qui viennent a des manœuvres politiciennes (faire monter le front, rallier des udeistes,calmer les écolos sans défriser les cocos. etc...)

Mais il y a peu de chance que cela fonctionne. En gros, cela veut dire expulser les Roms tout en leur donnant le droit de vote, Reprimer de plus en plus la GPA tout en en légalisant de plus en plus les effets, aller chercher des investisseurs étrangers tout en leur appliquant la préférence nationale industrielle. Fermer Fessenheim tout en en ouvrant une autre a cote, etc...Et avec un PS minoritaire dans le totla gauches, les enchères vont grimper...

En face au contraire, et suivant l’électorat, les positions seront de plus en plus proches. Le Fn sera de plus en plus raisonnable et de plus en plus « parti de gouvernement », l’UMP sera de plus en plus ferme sur des positions de plus en plus a droite. L’UDi se raccrochera de plus en plus au branches pour conserver des positions, sachant que ce n’est pas a gauche que l’on se poussera pour lui faire une place. ( confère l’expérience Bayrou...). Le défi pour l’UMP pour être au second tour est simple : offrir des places a ses allies et des satisfactions a ses électeurs.. Pour le Fn, il est complique : continuer a grignoter l’électorat de gauche ( ce qui se passe en ce moment) sans perdre sur sa droite en faveur de l’UMP.

Pour le PS, il est quasi insurmontable

Quoi qu’il arrive, ce sont les électeurs de gauche qui sont a plaindre. Dans tous les cas de figure et a trois ans, a ce rythme, n’importe quel électeur de de n’importe quelle droite sera prêt a voter pour n’importe quel candidat pour se débarrasser du PS.
En revanche, cela va être la prise de tête pour l’électeur de gauche pour se déterminer entre choix d’une ou de l’autre droite ou abstention.

D’un autre cote, ils ne l’auront pas vole. Ils ont longuement évalué, soupesé, choisit l’alternative et le candidat qu’ils nous ont propose. Il ne sera que justice qu’ils payent le prix de leur inconséquence. Parce que ce n’est pas Hollande qui se serait impose a force de volonté triomphante aux gauches, ce sont bien elles qui l’ont choisit pour l’incarner. Longuement, minutieusement,primaire, programme, négociations avec les verts au député prêt. Que Hollande soit nul ou pas importe qu fond assez peu. Ce n’est pas tant son échec personnel que l’échec collectif des gauches, de leurs analyses, de leurs procédures et de leurs solutions. En fait, changer de candidat ne devrait même pas changer grand chose. C’est elles qui doivent changer. Et « le changement, c’est maintenant » ou la pâtée en 2017 risque de leur faire regretter les européenne de 2014...


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