Ça pédale un peu dans la choucroute, en décrivant une situation de réel désenchantement vous y mettez certainement une grande part de vous-même, qui est le reflet des intellectuels de notre temps : « On a tout essayé » mais qu’est-ce qu’on peut faire de plus ? Pas grand chose à vrai dire, et votre description suivie de petites idées cachent en fait le vide existentiel, comme vous osez à peine le suggérer, de notre société moderne et artificielle dont plus personne n’espère plus rien. Pour le collectif, attendre donc puisque le salut viendra d’en haut (ce qui correspond à ce sentiment prémonitoire d’une mort annoncée de l’humanité sous la forme qu’on lui connaît actuellement), et pour l’individuel et pour ceux qui le peuvent, se sauver soi-même, non pas égoïstement mais pour retrouver en soi ce qui brille chez les autres.
Mais pas de réelles inquiétudes si je puis me permettre, ne cherchez plus à comprendre, cherchez à être.