• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Pelletier Jean Pelletier Jean 6 novembre 2006 14:36

Article intérressant, quoique rapide sur ce que peut représenter la F.M.Bien que discrète et non pas secréte il ne me semble pas très opportun de détailler par le menu les rituels d’initiation ou de tenue. Car ils n’ont de sens effectifs que lorsqu’ils sont pratiqués dans leur contexte.

J’ai approché une première fois la F.M. il y a très longtemps au contact d’un homme remarquable, le même « Pierre » que toi, il m’a éduquè en politique, pour autant la F.M. ne me paraissait pas un chemin empruntable tant j’étais impliquè dans mon engagement politique.

Par la suite, mon meilleur ami rencontrè lors des mes études de Sciences politiques était F.M. il n’a jamais cherché à me « convertir », mais j’ai beaucoup lu à son contact. Et puis il était (il l’est toujours) lui aussi admirable.

Plus le temps passait et plus les « illustres » hommes que je découvrais F.M. dans ma vie ou dans l’histoire ou la littérature présentait un profil auqulel j’adhérais profondemment et auquel j’aspirais à accéder : beaucoup d’humanité, de générosité alliè à une extrême rigueur, du respect et surtout de la tolérance .

Puis ma vie professionnelle m’amena à devenir ce que l’on appelle un permanent de la vie politique.

Je rencontrai beaucoup de F.M. et ils n’étais pas tous admirables, mais même les moins sympathiques dégageaient certaines qualités communes : l’écoute et une manière de travailler qui me séduisait : l’écoute, l’analyse, l’apprentissage, l’attention portée à celui qui pense de manière différente, le goût de la synthèse dans le respect des convictions.

Et il arriva ce qui devait arriver : un homme que je respecte profondemment et qui me rappellait avec beaucoup d’émotion ce fameux « Pierre », me dit un jour dans un train qui nous conduisait vers une destination qui m’était particulièrement chère : la ville de mon enfance, me dit : « vous n’avez jamais songè à devenir Franc Maçon, vous avez déjà certaines des qualités ». A mon retour, j’appellai mon meilleur ami et faisais ma demande.

La rencontre avec le Vénérable de cet atelier fût un choc pour moi ...riche d’échanges et d’apprentissages, il en fût de même avec mes trois enquêteurs, j’ai été particulièrement gâté par le hasard : trois fortes personnalités d’origines radicalement différentes.

Je fûs entendu sous le bandeau, comme le veut la coutume. Ce fût un un grand moment de ma vie, les questions fusaient dans l’obscurité, pertinentes, nourries des trois rapports qu’ils avaient entendus précédemment. Puis je sortis du temple et je me suis retrouvé dans la rue à marcher droit devant moi avec le sentiment de vivre enfin quelque chose d’important pour moi et qui me ressemblait.

L’initiation, par contre ne m’a pas laissé un souvenir impérissable ... je commençais ma « carrière de F.M. » de manière iconoclaste en lisant mes impressions d’initiation sous un mode narcois : impression de « bizutage ». Il n’y eut pourtant aucun scandale ... depuis je suis resté le frère iconoclaste ... en toutes interventions et surtout par les sujets de « planches »(travaux mené par un frère).

Il s’en est suivi un an de silence et de tenues (réunion des frères en atelier, une belle époque de ma vie et d’apprentissage.

Je ne regrette rien j’ai trouvé dans la F.M. après avoir beaucoup milité en politique, dans les syndicats et les associations un lieu de véritable réflexion où la conduite de l’élaboration de la pensée se fait avec un grand respect. Je me suis utilement formé. Bien qu’en contact pour des raisons de hasard de la vie, de rencontre, de vie professionnelle avec plusieurs grands maîtres du Grand Orient de France et d’autres obédiences, de conseillers de l’ordre (sorte de parlement)je n’ai jamais aspirè à dépasser l’horizon de ma loge. J’ai assistè en tout et pour tout à deux convents (association pléniaire représentative de toutes les loges d’une obédience). J’ai fui toutes les fraternelles (qui regroupent les F.M.d’une branche professionnelle ou d’une entreprise).

je n’ai jamais fait état nécessairement de ma condition de F.M..

Bref j’ai vécu et je vis encore ma F.M. en toute intériorité dans les échanges de ma loge. Les hasards de la vie, des raisons de santè m’ont tenu éloigné ces dernières années de ma loge et pourtant je suis et je demeure F.M.

Pour le reste les scandales, les débats houleux entre frères, entre loges, entre obédience n’ont en rien entamè mon adhèsion profonde et sincère dans la F.M.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès