@ Démosthène
Pas de souci je me fiche totalement du « moissage » des articles.
Pour les sources regarde l’article que je donne en référence et d’où j’ai tiré toutes les citations placées entre guillemets - Bonafi l’économiste paraît-il donne ses sources de ses données. Je constate qu’il y a deux évaluations sur l’amas 9 fois et 6,6 - cela eut dépendre d’un tas de facteurs - Ils incluent les produits dérivés ou ils ne les incluent pas, avant calcul etc. etc. Ca n’a aucune importance.
L’important est que nous dégageons une tendance lourde et fondamentale - Le capital ne parvient plus à se VALORISER - À SE REPRODUIRE ÉLARGIE (en plus - finalité de l’accumulation) alors ce que tu appelles PONCTIONNE SES BESOINS DE CROISSANCE (de reproduction élargie que je préfère dire car c’est la stricte fonction du système).
Je vais reformuler la règle que tu subodores de manière différente.
Le capital productif tourne et effectue des cycles de reproduction (n’appelez pas cela des cycles de croissance car il n’y a pas de croissance au contraire nous sommes en récession) pourtant il s’effectue tout de même des cycles de reproduction du capital = la preuve certaines entreprises d production du CAC 40 font des profits et distribue des dividendes comme tu le remarques - beaucoup de profits et de grosses dividendes sur actions.
C’est ici que les choses capitalistiques se compliquent. Que peut bien faire un actionnaire de ces dividendes reçus de sa firme préférée. a) Acheter des actions de cette même firme ? Oui ! Mais il y a fort à parier qu’elle a surcapacité de capital cette firme puisqu’étant rentable-profitable le capital a tendance à aller s’agglutiner à son anode positive. Elle n’émet plus d’action cette firme florissante et personne ne veut vendre les siennes puisqu’elles sont payantes.
b) Notre actionnaire offre le triple de la valeur par action car vraiment il ne veut pas lâcher la poule aux œufs d’or dans cet univers de morosité financière. Ou encore il achète les actions d’une autre firme toute aussi florissante et donc très en demande et n’ayant surtout pas besoin de capital sous lequel elle croule littéralement. La aussi l’actionnaire devra offrir 2, 3, 4 fois la valeur réelle pour arrachés ces précieux titres à son détenteur légitime (sic).
Vous venez de voir apparaitre sous vos yeux l’inflation gargantuesque du marché boursier occasionné par cette surenchère spéculative due à la trop grande profusion de capital circulant par rapport aux occasions d’affaires réelles - rentables - profitables car de l’autre côté du miroir il y a surproduction relative de marchandise par rapport aux revenus anémiés des salariés grugés par l’inflation.
Passons à l’étape suivante du cycle économique monétaire et capitalistique. Cette entreprise dont les actions viennent soudainement de monter en flèche pas seulement les actions objet de la transaction - achat-vente mais toutes les actions de la firme. Eh oui, l’actionnaire à l’autre bout du monde qui n’a même pas regardé les cotes de la bourse depuis deux jours découvre que ses actions ont montés de prix hier matin pour rien (sans qu’il n’ait fait quoique ce soit).
Que de capital à récupérer et à réinvestir pour acheter d’autres actions de pacotilles....
Pire. La banque gorgée de ce capital - d’actifs fictifs les rassemble en paquets multiformes - multirisques l’actifs payant dissimulant les actifs déficitaires et vend ces paquets à tous ces gens qui sont plein d’argent comme des boudins et ne demandent qu’a spéculer.
Pire, ces acheteurs -revendeurs acquièrent ces actifs sulfureux et ne les paies pas cash - ils empruntent - ils promettent de payer - ils ne les gardent pas assez longtemps pour la peine car ces actifs brulants - incendiaires - ne restent pas en place et ils circulent augmentant de quote à chaque transaction et fournissant une cote à chaque tractation. Comme le capital disponible (sous forme de CREDIT) est infini - cette mascarade spéculative peut se poursuivre à l’infini jusqu’au jour ou un très gros spéculateurs tirera le bouchon de la baignoire d’argent bidon de façon à réaliser LUI son profit, le deuxième et le troisième pourront peut-être s’en sauver s’ils sont assez rapide mais pas les dizaines d’autres arnaqueurs tous pris au piège comme en 2008 mais en mille fois pire puisque la pyramide de PONZI sera mille fois plus haute.
La spirale folle est lancée le capital produit du capital par inflation - circulation d’actions bidons sans jamais passé par le cycle de production-reproduction capitalistique productif mais vous l’aurez noté à partir originellement d’un premier montant ($) de dividendes réelles reçu par un actionnaire concret et solvable.
Cet actionnaire qui a débourser 100 millions de vrai actifs pour acquérir 500 millions d’actifs gonflés - fictifs se retrouvera à la fin de l’arnaque systémique avec 1000 ou 2000 $ valeur finale de son pécule spéculatif. Ceux qui ont acheté des actions NORTEL ont déjà vécu ce drame.
Pire encore. Le fait d’avoir acheté à prix exagéré les actions de la firme de la CAC 40 rentable à l’origine a créer une terrible pression sur l’entreprise de laquelle les actionnaires enrichis spéculativement demanderont encore plus de rendement puisque la multiplication des actions aura dilué le rendement nominal relativement. Cette firme hier prospère risque de se retrouver désavantagé par son succès boursier spontané. Les actionnaires exigeront austérité et restructuration pour maintenir espèrent-ils les rendements par action.
ET voilà notre suces strory boursier mal engagé - tentant de se dépêtrer avec cette baisse tendancielle de taux de profit (de rendement finalement) et s’engageant dans un cycle de compression qui fera fondre sa plus value rentière (plus-value extra) comme neige au soleil. Et c’est la pente glissante de la dépréciation du titre qui s’engage.
Le capital fuit à toute vitesse ce bateau floué et plus il fuit plus les autres cherchent à se départir de ces actifs un temps surévalués. Si un autre succes story existe à côté l’argent quittera l’anode négative de ce bateau ivre et ira s’agglutiner à l’autre anode positive de l’autre bateau en train de s’ enivrer.
Le crash c’est quand tous ou presque les succes story filantes s’éclipsent en même temps.
La classe ouvrière n’a aucun - aucun contrôle - aucune prise - ne comprend même pas ces choses qui se passent quelque part au firmament de la finance internationale. Elle ne fait que subir passivement ces soubresauts. Ses jobs disparaissent, son pouvoir d’achat s’étiole, son fonds de retraite s’envole et elle ne comprend pas qu’en travaillant plus elle gagne moins...
Les conditions de la révolution s’accumule au firmament de la finance impérialiste.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération