• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 26 juin 2014 15:58

On est d’accord sur ces « ambitieux ». Disons que « trotskiste » est un terme générique. Il y a, tout de même, l’idée d’imposer un nouvel ordre à l’échelle mondiale, un monde pacifié, certes avec un résultat qui serait différent...

Ensuite, certains de ces gauchistes (considérés comme tels si on recontextualise) ne sont pas à proprement parler des renégats dans le sens où ils n’ont rien trahi (sinon manipulé les utopistes sincères, guidés par un excès de naïveté à l’époque et qui ont suivi ces subversifs). Il n’y a rien de paradoxal avec le fait de dire qu’ils n’ont rien trahi dans le sens où  ils avaient « une mission » : faire tomber les qqs barrières morales qui restaient à l’époque pour faire tourner la machine capitaliste à fond.

ça c’est le « noyau mandaté », sans imaginer, bien sûr, que cette « avant-garde » puisse avoir été financée par « l’étranger »...

Il y a autre chose : cette « gauche » qui dit n’avoir à se reprocher (comme les premiers finalement) et qui pense d’être investie d’une mission historique en faisant triompher ce qu’elle considère comme les « forces du progrès ».

 On pense au scientiste Bourdieu et sa volonté d’éradiquer ce qu’avant lui des sociologues US ont désigné comme « culture bourgeoise » (celle qui formait les esprits). Un objectif : fabriquer de l’abruti à la chaîne...

....à Marcuse assignant au consommateur de la "classe moyenne« occidentale un statut de »révolutionnaire" et puis Lacan : « Plus vous serez ignoble, mieux ça ira »...

...Et toute la smala  déconstructiviste (Derrida, Foucault...) en général.

On est toujours sur cette séquence. Les précédents cités ont fait des petits (cf. infra). La « gauche » c’est ça aujourd’hui...Ces postmodernes n’ont pas rompu avec l’esprit moderne du XVIIIe s. puisque celui-ci portait en germes toutes ces expressions de « pathologies » de fin d’âge sombre.

Et vous avez toutes ces petites baronnies, ces ignobles petits tyrans progressistes pour maintenir ce système en place. Et tout en versant une petite larmichette sur les pauvres, les conséquences du « néo-libéralisme » (le libéralisme finalement), ils cautionnent ça :

http://www.liberation.fr/livres/2008/10/14/tete-a-queue_114997

Sans identité sexuelle fixe, Beatriz Preciado est perpétuellement dans l’invention de soi. Dans son livre, elle invite, non sans humour, les femmes à devenir « macho d’élite ou roi de la sodomie ». Et donne quelques conseils aux hétérosexuelles sur la façon de traiter leurs partenaires.

« Le rendre économiquement dépendant et le traiter sexuellement comme une pute ou comme une reine, mais toujours de manière aléatoire, uniquement en fonction de tes propres désirs. »

 On se fout de sa vie privée. Elle fait ce qu’elle veut. Seulement, ce discours est dans son essence même être celui du Medef. Eh oui...Se faire traiter comme ceci ou comme cela de « manière aléatoire » en fonction des désirs de tel un ou tel autre, c’est un discours de bon gros capitaliste...ou de fasciste...le discours de cette gauche telle qu’elle est aujourd’hui...



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès