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yvesduc 11 juillet 2014 21:08
tf1Groupie de 20:19 : le chemin de moindre résistance n’est pas une loi mais une simple constatation pratique. C’est la raison pour laquelle, par exemple, les artificiers s’efforcent de translater légèrement la partie supérieure, avant de la laisser tomber sur la partie inférieure (afin que les poteaux ou murs porteurs ne soient pas face-à-face). C’est aussi la raison pour laquelle le procédé le plus répandu de démolition, consiste à faire tomber la tour sur le côté (« penchée »). il est bien connu que le béton travaille très bien en compression mais encaisse mal les autres types de contraintes (torsion, etc.).

Les tours jumelles n’avaient pas une structure symétrique puisque leur noyau (60 % de la charge) était rectangulaire. Cela dit, peu importe : les dommages, eux, étaient tout à fait asymétriques. Votre force verticale s’applique donc en premier lieu aux éléments situés au-dessus du trou causé par l’avion.

Concernant la science, je ne suis pas scientifique mais j’ai des yeux pour voir et après avoir collecté de nombreuses images d’immeubles endommagés, faciles à trouver sur Internet (avez-vous essayé ?), il est patent qu’il n’y a pas d’effondrement symétrique en cas de dommages localisés. Même les tremblements de terre, qui sont une force homogène à l’échelle du bâtiment, n’occasionnent pas forcément d’effondrement complets et symétriques, bien qu’on trouve dans un certain nombre de cas UN axe de symétrie. Il est logique de trouver un axe de symétrie en cas de tremblement de terre, mais tout à fait anormal d’en trouver DEUX après un impact latéral et localisé !

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