Bonjour l’auteur
Le ministre V. PEILLON dit :
« L’enseignement moral et civique ne doit pas se traduire par un apprentissage à la lettre de maximes inscrites au tableau, comme l’a caricaturalement préconisé un ancien ministre. Il consiste à amener les élèves à réfléchir sur leurs attitudes, à construire des règles et des valeurs communes »...
Vous dites :
« Ce qui me gêne également dans ce projet, c’est le fait que l’on éprouve le besoin »d’injecter de la morale« dans un ensemble qui en serait dépourvu, comme si la recherche de la vérité, la rigueur intellectuelle, le sens de l’effort, l’honnêteté intellectuelle n’avaient pas une valeur éthique intrinsèque. »
Il y a un déficit de valeurs morales dans nos sociétés modernes, c’est un fait. L’école d’autrefois, savait parfaitement transmettre « la morale laïque » aux enfants et, l’on me ferait croire que celle d’aujourd’hui, ne le pourrait pas ?
Au nom de quels principes les enseignants se déroberaient à cette tâche ?