• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


JC_Lavau JC_Lavau 12 juillet 2014 16:50

Alignement, théorie ?
Ok, je n’avais pas précisé - mais l’article est déjà long.
Il m’est impossible de construire le diagramme de transfert synchrone d’un photon, et on va prendre pour l’exposé le cas de la polarisation électrique, si chaque antenne, émettrice comme réceptrice, n’est pas perpendiculaire à la direction de propagation, et il faut que le plan d’émission soit aussi le plan de réception, soit des directions de polarisation identiques sur l’émetteur et le récepteur. Tant que cela n’est pas réalisé la tentative de transfert ne peut aboutir. C’est une des raisons pour lesquelles les états électroniques excités ont une durée de vie appréciable. Outre cet accord en polarisation, il faut les accords en fréquence, sinon le transfert est impossible :
Fréquence du photon dans le repère émetteur = fréquence état initial émetteur - fréquence état final émetteur .
Fréquence du photon dans le repère récepteur = fréquence état final récepteur - fréquence état initial récepteur .
L’accord en phase est probablement plus facile à réaliser.
Enfin ce qui limite la durée des transferts et la finesse des raies, c’est le recul : toute onde électromagnétique, tout photon, transporte de la quantité de mouvement. L’atome émetteur recule durant le transfert, ce qui fait légèrement glisser la fréquence vers le bas. L’atome (ou la molécule) récepteur prend de la vitesse en fuite durant le transfert, ce qui fait glisser de même la fréquence reçue vers le bas. Mais l’accord parfait n’est maintenu que si l’émetteur et le récepteur ont la même masse, la même inertie. C’est ce qui est réalisé dans un laser, où toute la salle de bal est synchrone, où chacun est émetteur et récepteur à la fois, en cadence commune, en phase commune.

La théorie transactionniste est-elle testable expérimentalement, alors que nous maintenons les mêmes équations de base ? Oui, si nous prouvons que les durées de vie des états excités métastables dépendent du contexte récepteur. Il existerait déjà des preuves de ce genre dans le domaine nucléaire (publiées notamment par Georges Lochak), mais il faut encore les confirmer par des contre-expériences.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès