Et oui, ils sont partis nos sympathiques libraires. Moi j’avais croisé Denis sur une Goëlette en Mer Rouge, et depuis j’achetais mes revues chez lui en discutant de nos plongées.
Je suis comme vous, un peu surpris. Surpris que finalement les librairies disparaissent plus vite que les stations essence ...
Et puis, ce quartier commence (ou va) perdre son âme. Les commercants sympatoches s’en vont. Plus moyen d’acheter qquechose à manger rue du commerce, on n’y trouve plus que des magasins de téléphone ou de vêtements.
Pire, le centre commercial qui nous est proposé va encore asphixier les indépendants qui font le charme de cette partie du XVè. Bientot nous aurons tous sous le bras le même bouquin en promo massive à la Fnac, les mêmes baskets hype de chez qui-vous-savez, et en plus nos gamins porteront tous les mêmes fringues à l’école.
Pour un pays qui dit protéger sa culture, son indépendance et sa liberté de ton, je reste sur ma faim.