L’année dernière j’ai fais un voyage en train
assis derrière Guy Bedos (Paris / Metz).
C’est un
Il allait faire un spectacle, à Metz, moi je continuais
sur Luxembourg, l’enfer plein de banquiers hypocrites.
Il a passé 4 heures à écrire des petits trucs sur
son exemplaire de Libé.
Il se gaussait à chaque passage du contrôleur, qui
se croyait obligé de rire en réponse, par politesse en fait.
Il y avait aussi une gonzesse qui l’accompagnait et qui lui disait :
« Vous êtes un rebelle Monsieur Bedos ».
Et lui répondait
« J’ai besoin de fric ».
Mon actu à moi, c’est pas folichon.
Je suis pas un mec avec des mots pendus comme des
guirlandes à la bouche.
Juste un prolot moderne, comme un con avec mon
portable qui sonne, casse toi bâtard, je suis pas
un mouton clocheton de merde.
Non vraiment, Bedos, sur le PAris/metz, j’ai pas ris
une seule fois.
Heureusement les paysages défilaient.
allez, ciao
Georges S.