Eh bien je vous avouerais, quant à moi, qu’il me semble que Napoléon n’aurait pas échoué s’il ne s’était pas montré si faible.
Faible avec ses frères et sœurs, tout d’abord, tous à demi-demeurés.
Faible avec les monarques européens, tous à peu près fous à l’époque (la liste des fêlés à la tête des pays européens est impressionnante à cette époque).
Faible en particulier avec l’Angleterre, mère ingrate de toutes les coalitions, qu’il aurait fallu s’acharner à noyer dans son pognon.
Faible enfin avec Fouché, Talleyrand et une poignée d’autres, dont s’est entouré Bonaparte à défaut de savoir déléguer certaines affaires à du sang neuf et dévoué.