@ R&S77 :
En tout cas il faudra attendre la Paix d’Amiens, en 1802, pour que s’amorce une tentative de trêve entre la France et l’Angleterre. Comme quoi la guerre n’a pas attendu Bonaparte pour sévir. Et si ce dernier était la cible préférée des « quolibets » outre-Manche, ce n’était pas parce qu’il était petit, général ou corse, mais parce qu’il incarnait la Révolution française, vous ne pouvez le nier. Seulement vous semblez faire partie des gens qui, pétris d’idéaux, se complaisent à trier dans l’histoire entre ce qui sied à leurs attentes et ce qui y contrevient malencontreusement. Vous ne pouvez pas dissocier Napoléon de la Révolution ; ou vous assumez tout en bloc (quitte à en déplorer certains épisodes), ou vous récusez l’ensemble.
Quant à Robespierre, les extraits - certes intéressants - que vous mentionnez font clairement état du besoin de conflit armé afin d’asseoir les nouveaux principes. C’est une évidence qui, elle aussi, doit être assumée jusqu’au bout lorsque l’on est attaché aux visées universalistes de la période. La Hollande, l’Angleterre, la France, l’Italie, à chaque fois que des velléités anti-monarchistes pointent quelque part en Europe, les autres couronnes font corps par principe pour endiguer tout risque de contagion.