Le danger, lorsqu’on aborde le pb de la nation c’est la nationalisme. « Deutchland uber alles » dit-on en allemand, la « France éternelle » répond l’écho de l’autre coté du Rhin....
Marx, lui, a vu l’histoire autrement : « l’histoire de toutes société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes... »
J’ai du mal à déceler, dans cet article, pourtant rédigé par un marxiste qui se réclame de l’orthodoxie la plus assumée, les antagonismes de classes qui, à Bouvines comme à Marignan, labouraient les peuples au nom desquels le sabre, comme le goupillon, déplaçaient alors les frontières.
Aucune évolution des forces productives n’auraient donc expliqué ces conflits. Autrement dit, l’auteur penserait-il qu’à Bouvines, seul les sentiments nationaux étaient à l’oeuvre ?