Cela mériterait un gros article, étudier les travers et malchances qui plombent les possibilités du débat populaire.
L’une a été illustrée par Coluche, qui transformait facilement la critique des énarques en guerre civile contre les instruits.
L’autre est l’absence populaire de tout outil d’administration et de hiérarchisation des débats. La TV a fait d’eux des esclaves de l’émotion. J’avais promis voici huit ans un article de vulgarisation sur les arbres de pertinence. Hélas rien n’est sorti. Pourtant indispensable.
Les exemples historiques étant surtout militaires, c’était émotionnellement repoussant pour le gros du grand public, surtout pour les femmes, les plus sauvages militantes de la dictature de l’émotion. Les outils du contrôle qualité intégré dès le stade de l’étude sont du reste fort voisins, et la fécondation mutuelle semble prometteuse.
J’avais tenté deux moyens pour tenter que le débat populaire et les populistes qui le dirigent à leur profit n’aient pas pour objectif premier d’égorger le débat savant :
Séparer le débat savant du débat populaire, à
http://deonto-famille.info/
Cette politique a échoué : les populistes ont préféré se mettre entre eux, se taper sur le ventre, s’éblouir l’un l’autre à coups de souriards et d’avatars flatteurs, et ils sont demeurés stériles.
Ma seule réussite là a été que c’est un des rares lieux où l’on n’égorge pas le débat savant.
Sur Aristeides Le Juste, dans le forum j’ai réservé une place spéciale et protégée pour l’opposition et ses contre-projets. Elle est vide de toute opposition.
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_fireboard&Itemid=26&func=showcat&catid=34
Je suis à court d’idées pour la suite.