Quelques
informations à l’intention de l’auteur de cet article :
Voici ce qu’on
peut lire dans un manuel destiné aux gentils membres du Hamas :
« Les
soldats et les commandants (de l’armée israélienne) sont limités
dans l’utilisation de leurs armes dans des situations qui peuvent
conduire aux pertes inutiles de civils et à la destruction non
nécessaire d’infrastructures civiles. Il est difficile pour eux de
faire usage de leurs armes à feu, en particulier lorsqu’ils
effectuent des tirs de couverture ».
Il est donc
tout à fait opportun de multiplier les boucliers humains, explique
ce document, lesquels constituent un obstacle permettant sinon
d’empêcher, du moins de ralentir les opération de Tsahal. On notera
aussi ce petit paragraphe d’un cynisme parfait :
« La
destruction d’habitations civiles : cette pratique attise la haine
des citoyens envers les assaillants [l’armée israélienne] et
augmente leur soutien aux forces de résistances de la ville [le
Hamas].”
Ces pratiques, qui visent
à utiliser les civils comme de la chair à canon, est-il besoin de
le souligner, constituent ce que les instances internationales
définissent comme un crime de guerre.
Le nombre des victimes
civiles à Gaza est considérable et il n’y a personne qui puisse
évidemment s’en réjouir, sinon du côté des chefs du Hamas : plus ça va mal pour les Gazaouis, mieux c’est pour eux dans la guerre psychologique. Il
reste cependant inférieur au nombre de victimes d’attentats
terroristes avant l’édification du mur de séparation : plus de
deux mille. La responsabilité du Hamas est totale : jeter en
première ligne dans un conflit armé inégal des populations
civiles, c’était tout à fait suicidaire, sauf évidemment pour ceux
qui se terrent à trente pieds sous terre ou dans les hôtels cinq
étoiles de Doha.
Aux dernières nouvelles,
on apprend que le chef de la cellule terroriste du Hamas qui avait
commandité l’assassinat des trois adolescents israéliens (c’est la
cause première du conflit) est aux mains des Israéliens depuis
trois semaines ; il a avoué. Les exécuteurs seraient encore
dans la nature. Cela vient seulement d’être révélé.
Un mouvement « Tamarrod »
s’était exprimé l’été dernièr à Gaza. Il devait entrer en
action vers le mois de novembre pour balayer, comme en Egypte, la tyrannie des Frères. On n’a rien vu. Il est vrai que
lorsqu’un péquin se montre un peu rétif à Gaza, et trop enclin à
critiquer le Hamas, le traitement classique consiste à lui expédier
à bout portant quatre ou cinq balles de fusil de guerre dans les
guiboles. Ca donne à réfléchir.
Au lieu de plaider comme
ils l’ont fait depuis un mois en faveur d’un mouvement terroriste et
de caresser dans le sens du poil la sensiblerie d’une opinion
incapable en général d’une approche rationnelle des conflits, les media
occidentaux auraient dû plutôt représenter aux Gazaouis que leur
principal ennemi était un Hamas qui les aura salement roulés dans la
farine. Maintenant que cette organisation criminelle est lâchée
même par les pays arabes peu soucieux de se trouver aux prises chez
eux avec un islam intégristes qui menace de s’étendre du Sahel au
Califat irakien, il se trouvera bien à Gaza comme il y en a partout,
des hommes libres qui sauront se remettre debout pour
éradiquer la barbarie islamo-fasciste. Il faudra les soutenir.