J’en rajoute un soupçon dans la tonalité du commentaire de votre article (que vous m’avez fait l’honneur de commenter) de ce jour.
L’arrivée à notre connaissance des petites (ou grosses) saloperies de l’Histoire que l’on nous avait jusqu’alors soigneusement cachées dans le cadre d’un story-telling, comme y disent les Anglosaxons, ne peut que nous plonger dans un profond désarroi...
Finies les certitudes rassurantes (ô combien) de Vercingétorix à Jeanne d’Arc, les grands mythes fondateurs de Napoléon (un Corse !!) à Jaurès, les « penseurs » et littérateurs variés qui faisaient le bonheur des artistes sur billets de banque... Entre statue bidonnée des uns et petits cadavres dans les placards des autres, la déconstruction du « Sentiment National » y progresse à grandes enjambées... De même que le doute quand à la conduite que nous eussions dû tenir si nous avions vécu ces époques..
A l’instar de J-J. G, le grand penseur et philosophe de la fin du vingtième siècle, je répèterai ses mots :
« On saura jamais c’qu’on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L’âme d’un brave ou d’un complice ou d’un bourreau ?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d’un troupeau
S’il fallait plus que des mots ?
Et qu’on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D’avoir à choisir un camp »