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25 novembre 2006 22:47

Quel pavé indigeste...

L’évolution c’est simple :

- les êtres vivants accumules des mutations et parfois des doublons de leur génomes

- Ces mutations sont parfois silencieuses : seul 30% des gènes sont réellement indispensable, d’où la rareté relative des maladies génétiques

- Parfois ces mutations sont pénalisante, elles sont éliminés, attention ce n’est pas un critère absolu mais qui dépend du milieu. L’exemple de la drépanocytose qui permet (dans sa forme hétérozygote) d’avoir un protection contre la malaria.

- Parfois les mutations donnent un avantage : exemple les différents types d’hèmes qui forment l’hémoglobine. Elles proviennent tous d’un seul gène, puis se gène a eu de nombreuse copie et on trouve des hèmes plus varié chez les animaux supérieurs, résultat plusieurs type d’hémoglobine chez les mammifères (myoglobines, neuroglobine,cytoglobine) La cytobglobine, plus performante que l’hémoglobine est par exemple inexistante chez le poisson.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cytoglobine http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuroglobine

CQFD

Pour former un organe complexe il faut paradoxalement peu de gènes, une vingtaine pour un oeil primitif type ocelle juste capable de voir une différence importante de luminosité, pourtant un oeil même très rudimentaire est un avantage énorme. Certaines bactéries sont photosensibles, c’est pas pour rien.

Vous voulez rire ? il suffit de 250 gènes pour faire un bactérie viable, autrement dit rien. L’apparition de la vie est donc un phénomène quasi inéluctable quand les conditions sont réunis.


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