Puisque vous relancez le débat, je me permet d’y répondre.
Ce qui vous échappe dans ce que vous écrivez ici, c’est que si la science se distingue de la philosophie et de la religion, c’est qu’elle à pour principe premier de ne pas poser de questions philosophiques et religieuses, elle a pour seul principe l’observation de la nature. Dès lors qu’elle entre dans l’interprétation, du sens à donner à cette nature elle sort de son domaine d’expertise et entre de plain pied dans le domaine de la philosophie et de la religion.
Si les premiers scientifiques étaient avant tout des philosophes, c’est que la philosophie part de la religion pour aller vers la science, ce qui implique que la science ne mène pas à la philosophie, elle y revient. La philosophie à servit de pont entre la religion et la science et son rôle est toujours le même aujourd’hui.
Quand à votre premier commentaire, j’en ai fait deux articles consultables sur agoravox dont voici un extrait :
En effet, la preuve de l’héliocentrisme par Gallilé arrive
au moment même où les principales puissances européennes ont jetés
leurs dévolues sur les richesses prodigieuses de l’Amérique. Cependant,
la prise de possession de ces ressources nécessitait la supériorité
militaire et la maîtrise des océans. L’une comme l’autre n’était rendu
possible que par le développement d’une technologie permettant de se
doter d’un armement compensant la disparité des forces en présences et
de rendre plus efficaces et sûr les moyens de transports navals. Or,
seuls les savants pouvaient répondre aux défis techniques posé par la
conquête de l’Amérique. De même que seule l accélération de la diffusion
de l’information et du savoir, rendu possible par la démultiplication
du coût de fabrication qu’engendrait la production en grand nombre des
livres, permettait l’augmentation du nombre des savants. L’explosion des
avancés techniques par l’émulation entre savants. Mais cela n’était
possible que par l’encouragement des Etats nécessiteux d’armes et moyens
de transports toujours plus performants.
(autrement dit, c’est la cupidité des rois qui à libéré la science de la chape de plomb des religieux)
La philosophie est la question du sens posé du point de vue stricto sensu de l’humain vis à vis de la nature et de son mystère. C’est le pont entre la religion et la science.
Autrement dit, la grande théorie du tout vise à retrouver le lien entre ces trois domaines de l’esprit humain que sont la religion, la philosophie et la science, non pas que l’une élimine les autres en les absorbants. Cela, c’est le principe inquisiteur, le même que la religion.