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bakerstreet bakerstreet 27 août 2014 15:38
Bonjour Fergus, et merci pour cet article qui sent bon la chlorophylle.

Le retour de ces jardins était indétectable
- Appauvrissement de la population, mais montée en flèche du prix des primeurs, pour une qualité de plus en plus aberrante ( fruits que l’on balance avant de pouvoir les consommer, et bourrés ou fortement suspectés d’être arrosés de pesticides.

- Valorisation de l’activité potagère, naguère injustement décriée, et synonyme de « petite vie rabougrie », où l’image du retraité pantouflard s’imposait.

 La terre retrouve comme le vélo maintenant un second souffle, et il n’est pas de bon bec qui ne soit pas fier de faire pousser des tomates cerises sur son balcon... 

De fait on s’aperçoit bien vite de l’intérêt prodigieux d’avoir un jardin, et de tant apprendre.
 Freud, qui s’y est mis sur le tard, avouera que finalement il aurait mieux fait de se vouer à la botanique et au jardinage.

Le jardin vous apprend en direct, et avec ses mots, ce que bien des philosophes, moralistes, ou professeurs de vie plus ou moins bons, tenteront de vous convaincre, tout en évitant les sophismes.

Patience, observation, modestie, travail, émerveillement travaillent ici ensemble à l’élaboration d’un homme nouveau. 
Il en est maintenant qui s’organisent, échangent, et même donnent aux autres les plus beaux cadeaux que la vie peut nous faire : Potirons, tomates, fruits donnés à notre gourmandise, bien davantage que ces gaz des schistes résultats d’un viol de la terre.

A vos binettes !


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