« La fonction
présidentrielle autorise-t-elle l’humiliation publique, dès lors qu’il s’agit
d’une femme ? »
Ce n’est pas la fonction présidentielle qui est en cause,
mais la personnalité du président. Flamby est un faible et un mufle, et sans
doute, sa faiblesse est-elle la cause de sa muflerie.
« Autorise-t-elle
de mépriser le peuple dans le boudoir et de le flatter en tribune électorale ? »
Les « sans-dents » pourraient bien être à Guimauve
le Conquérant, ce que la « fournée » a été à Jean-Marie Le Pen - à ce
propos, si quelqu’un a des nouvelles des plaintes pénales que trente-six
officines antiracistes ont annoncé à son de trompe... -, un terme extrait de
tout contexte dans l’optique d’une instrumentalisation préméditée.
« Enfin, quelque
fut la motivation, en quoi la révolte d’une femme bafouée et jalousée mérite
elle les sarcasmes aussi violents comme : “Déshonorant”, “obscène”,
“pornographique” ? »
C’est très excessif. « Minable »,
« mesquin », « petit », « médiocre » suffisent
amplement. Et si on rapproche cette vengeance poissarde de la dignité
d’Anne-Aymone Giscard d’Estaing, de Danièle Mitterrand, de Bernadette Chirac,
d’Hillary Clinton et d’Anne Sinclair, on se dit qu’il y a du vrai dans l’une
des réflexions de Pompimou : "Elle
est pas jojo la famille Massonneau..."
Maintenant, il faut bien reconnaître que, par le gros temps
actuel, cette torpille envoyée au ras de la ligne de flottaison du pédalo
amiral, met du pep dans l’actualité