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asterix asterix 24 septembre 2014 13:07

SPARTACUS,

Je suis hélàs d’accord avec toi en ce qui concerne les exécutions, la localisation des camps et le nombre effarant de victimes que Castro a sur la conscience. Un nombre sujet à caution puisque on trafique continuellement les registres d’état civil ( pas de traces, pas de crime, pas de coupable )
Beaucoup moins sur la suite... Pourquoi reviens-tu continuellement sur la France en prenant des prémisses qui n’ont rien à voir avec elle ? La méthode est malhonnête.
J’te l’ait dit : je n’aime pas ton ultra-libéralisme qui est l’autre versant du même esclavage du petit face au grand. Avec moins d’armes à feu, je te le concède. Faudrait que tu travailles ne fut-ce qu’un mois au SMIC pour comprendre ce que sgnifie être ouvrier en France. C’est nettement moins rose que d’être patron, tu sais !
Pour revenir à ce que je pense de ton intervention, voici encore une fois un témoignage ( pas un propos de bistro dont est friand le Zigomar. Lui, pendant qu’il dépensait son fric à se saouler la gueule, moi je nourissais une famille de 8 personnes mais qu’importe )
Ce témoignage est effrayant, je ne l’oublierai jamais.
Une des soeurs de ma nana était psychologue à Kilo 7, tout à côté de Pinar del Rio, pas loin de la fantasique vallée de Vinalès que l’on offre à voir aux touristes. Elle était venue pour trois jours à La Havane avec son mari qui lui était le sous-directeur du même camp. Avec les Cubains, je connais la méthode : vite, vite aller chercher trois bouteilles de rhum de la calle, c’est le meilleur moyen de délier les langues.
Vous ( pas rien que toi Spartacus ) savez ce qu’il m’a dit une fois qu’il était bourré comme cochon ?
Sachez en aparté que moi, j’picole pas. J’fais santé, trempe mes lèvres dans la mixture, recommence dès que mon interlocuteur a vidé son verre et « au suivant ! » comme dit Jacques Brel.
Bien sûr, je n’ai pas été à Kilo7. Personne d’extérieur ne peut d’ailleurs aller y voir...
Mais !!! Voici ce qu’il m’a confié :
Ces « gùsanos » ( vers de terre, c’est ainsi que sont surnommés tous ceux qui osent dirent qu’ils sont contre ) on les fourre en masse dans une cellule tous à poil et on les laisse macérer jusqu’à ce qu’ils soient totalement détruits psychologiquement. Ces merdeux finissent par se jeter d’eux-mêmes sur les grillages électrifiés lors de la promenade ( ? ) suivant le jet d’eau mensuel. On n’a même pas besoin de les tuer, ces lâches le font eux-mêmes.
Et encore un petit rhum.
A votre santé, M’sieurs - dames ! 
J’invente, bien sûr...

Une autre, tiens ! J’calcule pas. Tout cela me revient dans mes souvenirs, il y en a tellement.
Pour les « bons » docteurs, celle-là :
J’ai passé un mois ou presque sur l’ïle de la Jeunesse ( isla de los Pinos ) là où se trouve la principale faculté de médecine pour étudiants étrangers. Je discute avec le fils de mon hôte ( un oncle de mon ex, sinon je ne pouvais même pas loger chez lui ) et finis par m’étonner avec toute la circonspection de mise de la balafre qui lui traversait la partie droite de la face.
Comment cela t’est-il arrivé ?
Chico, si tu savais ! Un jour, c’était il y a quelques années d’ici, les étudiants angolais se sont révoltés car ils n’avaient pas l’autorisation de rentrer dans leurs casemates avec des femmes, qu’on ne leur donnait pas de fric et que la bouffe était de la merde. On a dû leur rentrer dedans avant qu’ils ne cassent tout et y’en a un qui m’a foutu un coup de machette en pleine tronche. Mais on a fini par les avoir. Tous ceux qu’on a pas zigouillé ont été renvoyés chez eux dès le lendemain.
Où sont les preuves ? Y’a jamais de preuves...
J’invente encore, bien sûr !
Je suis décidément un menteur invétéré face à tous ceux qui m’injurient au nom de la vérité.
La mienne ne vaut pas la leur. Je suis un déformateur, eux sont du côté du peuple...
Si je suis parti dégoûté de Cuba ( enfin parti, foutu dehors, oui ! ) c’est justement parce que je suis de gauche. Jamais en y arrivant je n’aurais cru que c’était ça Cuba.
Mais ce l’est, mille fois hélas ! Pas de liberté - inégalité - pas de fraternité 
Actuellement, je vis par choix personnel au LAOS où j’essaye de faire du bien autour de moi. Jamais je n’y ai vu le millième de cela, ce qui me permet envers et contre tout de rester un VRAI COMMUNISTE.
Il ya forcément une des deux versions qui est fausse.
J’vous pose une question : croyez-vous que c’est la mienne ?
Moinssez tant que vous voulez, messieurs. Votre haine prouve que j’ai, hélas, raison.


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