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VICTOR Ayoli Victor 10 octobre 2014 15:51

L’article 2 de la Constitution française dit que « La langue de la République est le français. »

Ras les aliboffis de ces pubes qui, tout à fait illégalement (voir loi Toubon, art.2 http://www.langue-francaise.org/Loi_toubon.php ) nous bassinent avec quelques débilités débités en globish ? Que dire de l’Europe qui, sournoisement, impose l’anglais dans ses communications et même ses directives ?

On assiste là à une offensive impérialiste étazunienne. Le but est, en fait, d’éliminer tout statut officiel des langues autres que l’anglais dans les secteurs où une concurrence menacerait les intérêts commerciaux des pays anglophones, seule et unique motivation de ces derniers. La réalisation de ce programme est déjà fortement avancée dans les sciences, où les nomenclatures (y compris celles de la botanique, jusqu’ici latines) deviennent anglaises, accroissant la suprématie des chercheurs anglophones aux dépens de tous les autres. Le protocole de Londres entérine définitivement la mort de la diversité culturelle et linguistique qui a fait (et qui fait encore, mais pour combien de temps ?) la richesse de l’Europe.

La sous ministre Fioraso argue du fait que cette « ouverture » attirera en France des étudiants indiens ou chinois. Belle connerie ! Les étudiants anglophones préfèreront toujours l’original à la copie. Par contre les enseignants francophones seront éliminés au profit de mercenaires de la doxa ultra libérale anglo-saxonne, comme les étudiants francophones seront défavorisés par un enseignement dans une langue qu’ils ne maitriseront jamais comme les natifs.

Certaines écoles privées, en France, donnent maintenant leurs cours uniquement en anglais. Est-il tolérable, du point de vue de l’intérêt national comme du point de vue de l’accès de tous au savoir, que des colloques universitaires à la Sorbonne soient convoqués en anglais et se déroulent exclusivement dans cette langue ? Est-il sain pour l’avenir de la démocratie que les élites soient formées exclusivement, non dans la langue du peuple, mais en anglo-américain ? Nous sommes en présence d’un projet de domination sans partage et de discrimination sans précédent. La logique d’oppression qui prédomine conduit à l’aliénation, à la substitution d’une langue à l’autre par le gavage linguistique.

On assiste à la volonté de mise à mort non seulement du français mais de la plupart des langues du monde. Responsable : l’impérialisme étazunien qui sévit à tous les niveaux : industriel, commercial, militaire mais aussi et surtout culturel. On nous abreuve jusqu’à l’écœurement de sous-merdes des séries télévisées étazuniennes, qui – largement amorties au USA - arrivent par plein cargo à prix cassés, ruinant ainsi la création française qui n’existerait plus sans les subventions gouvernementales. On nous emmerde jusqu’à en dégueuler de ces collections de bruits abrutissantes que les programmateurs déversent à pleins seaux dans nos pauvres oreilles et qu’ils ont le culot d’appeler « musique ». Même les chanteurs français beuglent maintenant dans cette langue et…sont récompensés par des « victoires de la musique ». Les boutiques se croient obligées de se donner des noms anglais. Il y a plus de mots anglais sur les murs qu’il y avait de mots allemands pendant l’occupation !

Ras les aliboffis de cette invasion !

Eh ! Citoyen président François, lorsque tu vas faire acte de soumission devant les charlots de la Commission européenne, tu t’exprimes en français ou en anglais ?

Fort heureusement, à côté de philosophes comme Michel Serre, de linguistes comme Claude Agège, des députés ont déposé un projet de loi pour défendre ce patrimoine vital qu’est notre langue.

Et MERDE A L’ANGLAIS !


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