En RDC en 2014….au Rwanda en 1994…..La différence c’est qu’en RDC
l’occupation U.S. est « annoncée » sous couvert de la "défense
préventive contre la menace terroriste" que représentent les 400 descendants,
avatars ougandais, des Kitawala, Kibanguistes, LRA, Watch Tower, Hommes
Léopards et autres lurons pas « gay » pour un sous. Cela se fera donc
sous les applaudissements de la Communauté Internationale, amie du Peuple
Congolais.
Au Rwanda il fallait avoir les moyens technologiques de
« contre-contre » mesures électroniques pour abattre l’avion (non
civil) d’Habyarimana et faire disparaître les traces : les éventuels tireurs ou
témoins, les agents doubles ou triples. Pour cela il fallait très peu d’hommes
(« some two dozen U.S. special forces were sent ….to Kigali »1),
très peu de temps (« a one-day reconnaissance mission »2),
très tôt après l’attentat ("within a few days of the beginning of the
murder campaign"3). Le reste pouvait être fait par Kagamé que
le peuple rwandais avait supplié de venir arrêter le génocide planifié depuis
Berlin 1881, par les Européens. La Communauté Internationale a applaudi de deux
mais et a regardé ailleurs (Susan Rice) quand Kagamé a neutralisé, sur demande,
un Mobutu devenu obsolète. L’aide pour ce faire a été discrète : parachutages par
C130 au Rwanda, durant le génocide ; traçage par satellite dans la forêt
équatoriale en RDC, etc…….et 5 millions de morts directs et indirects dans
l’indifférence total…mais c’était le prix à payer (Albright).
Maintenant que la « date limite de consommation » de Kagamé
approche, les pions doivent être mis en place pour affirmer que ce ne sont pas
des hommes forts qu’il faut à l’Afrique mais des institutions fortes ! Donc,
les dictateurs doivent être chassés et…………les dictatures gardées.
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364 « A problem from Hell » Samantha Power (Perrenial édition 2007)