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JMBerniolles 17 octobre 2014 15:30

A Fukushima Daiichi les japonais ont mis en route dès juin 2011 deux unités de décontamination en césium radioactif [l’une basée sur la technique Kurion, entreprise américaine, l’autre était une usine Areva qui vient d’être abandonnée. Puis il y a eu une unité Toshiba]. Les japonais avec quelques difficultés viennent de mettre en fonction trois lignes de décontamination multi radionucléides, hors tritium, de leur conception.

En fait le volume total des eaux radioactives dont une part vient de la circulation dans les réacteurs pour refroidir les corium, (donc elles se rechargent en césium radioactif mais passent ensuite dans les unités de décontamination) approche les 600.000 m3. 

La décontamination en césium radioactif est très efficace maintenant et pratiquement il n’y a plus de césium radioactif dans les eaux stockées. Effectivement ces eaux contiennent des strontium 89 et 90 et du tritium, émetteurs béta, principalement.

Les mesures dans la mer à la sortie de l’espace marin de Fukushima Daiichi montrent que maintenant, le site ne rejette pratiquement plus de césium radioactif. La pêche a repris au-delà des 20 kms.

Les sols du site sont contaminés, et le sous-sol aussi, y compris la nappe phréatique, mais les doses biologiques qui en résultent pour les travailleurs permettent à ceux-ci d’accomplir leurs taches sans dépasser les doses admissibles ; 

Le problème absolument pas niable des eaux radioactives à Fukushima Daiichi, concerne maintenant essentiellement le site lui-même. C’est un énorme problème et les choses avancent ;
Comme la décontamination de l’environnement qui ne va pas assez vite bien entendu, mais qui a permis à des habitants de revenir dans des lieux d’habitat contaminés.

Cela c’est l’information véritable des faits rendus publics et non contestés au Japon.

Prendre Le Monde pour référence, ou Libé, Arte, envoyé spécial sur nos chaines publiques... 
c’est citer des médias dédiés à l’anti nucléaire souvent de façon grossière.

Les manipulations de journaux comme Le Monde, qui perd des lecteurs à cause de cela et parce qu’il ne fait souvent que reproduire la dépêche AFP qui donne le ton de la propagande du système, s’étend à beaucoup de domaines. C’est un journal qui appartient à Rothshild, comme Libé et sa rédaction est aux ordres.

Pour en finir, je dirai que l’aspect incontournable du nucléaire en France, s’affirme de manière éclatante dans la politique du gouvernement.

Au départ on devait fermer Fessenheim, arrêtant ainsi 2 réacteurs nucléaires sur 58, et puis réduire plus fortement lapart du nucléaire, l’arbitraire 50%.

Si on nous dit qu’il y a de grandes menaces d’accidents graves. Soit on établit une probabilité d’accident grave, - par réacteur et par an- [en tenant compte que les REP fonctionnent depuis plus de 30 ans sans accidents supérieurs au niveau 2], soit on parle d’accident hypothétique parce que l’on a du mal à rationnaliser son scénario [avant qu’ils ne se produisent les accidents de Fukushima Daiichi n’étaient qu’hypothétiques. TMI aurait du l’être moins et Tchernobyl est un écroulement complet du système]. 

Si on part sur ce principe, fermer 2/58 réacteurs ou même 20 n’a que très peu d’incidence sur le danger potentiel. Cette logique de la diabolisation du danger [soutenue par Laponche, un vrai physicien devenu une figure de prou de l’anti nucléaire avec Voynet, dans des articles du Monde] devrait amener à arrêter tous nos réacteurs dans les cinq ans environ.

Or, après de multiples déclarations va-t-en guerre sur la fermeture de Fessenheim qui devrait déjà être engagée si on voulait vraiment tenir 2016, il y a un vrai renoncement du gouvernement sur cette question. D’où la question pourquoi  ?

Il se trouve que d’une part la centrale de Fessenheim est défendue par le personnel, des associations, des élus... avec un réel impact. Et ce ne sont pas des opérations coup de poing qui visent à imposer l’avis de minorités, d’ailleurs largement extérieures à l’Alsace qui vont convaincre les gens.
D’autre part , il y a une chose qui est souvent oubliée (notamment dans les débats à l’assemblée nationale) relative aux contingences techniques. Les réacteurs nucléaires jouent un rôle important dans la stabilité du réseau souvent éprouvée en Europe par le littéral déversement du courant éolien allemand souvent à contre sens, ou au brusque retrait du même.

Fermer Fessenheim c’est accroitre les risques de black out (sur une partie de sous réseau européen).

Un black out sérieux frappant une bonne partie de la France qui suivrait la fermeture ferait tout de même comprendre l’absurdité de celle-ci. La cote de Hollande passerait en dessous de zéro !
Et il y a d’autres arguments, le coût du KWh, l’impact industriel et économique... 

Voilà pourquoi nous ne pouvons arrêter rapidement notre nucléaire. Et on parle ainsi d’horizon... 










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