C’est tout le problème posé notamment par Jean Bricmont dans son livre la République des Censeurs.
Ce dernier explique que parce qu’une série de lois : loi Pleven, loi Gayssot interdisent tout débat, des discours sur l’Israël captent l’attention d’une partie de la population frustrée de ne pas pouvoir en parler.
Parmi ces idées, il y a autant de choses légitimes que d’horreurs.
A ce titre, il a tout à fait raison de dire que « la loi Gayssot est une régression juridique de plusieurs siècles ».
Loin de l’époque des lumières où le débat était central, nous sommes désormais dans une époque obscurantiste marquée par les interdictions des libertés au nom de la protection des peuples.
Loin de nous protéger, ces lois limitent jusqu’à l’expression de nos opinions et vont mettre au ban des individus dont quelques débats permettraient de « recadrer » d’éventuelles idées erronées ou des clichés ou de faux concepts.