Voilà ce que disait Luis Sepulveda, il y a déjà quelques années :
"
« … Pas un qui ne se délecte d’affirmer que le tourisme est la
première ( ou la deuxième pour les plus placides) industrie du pays, pas
un pour rappeler que la manne touristique est sujette à des
contingences extérieures à la volonté de ceux qui la convoitent et
qu’elle génère, outre la fortune du patronat hôtelier, un complexe
d’infériorité qui abîme la société toute entière. Ce n’est pas la même
chose d’habiter un pays en pointe dans l’innovation technologique ou un
pays de domestiques, de cuisiniers et de réceptionnistes. »
« … La corruption apparut dans la vie politique espagnole comme
l’essence même du picaresque(1) : je te finance ta campagne électorale
et tu m’accordes des permis de construire sur les terrains de ta
commune."
Il n’avait pas encore vu le mépris d’un lieu, d’un pays et de ses habitants, par les civilisés du nord !!
Peut-être allons-nous finir par comprendre que le fric n’autorise pas tout ?