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Mjolnir (---.---.159.247) 22 novembre 2006 10:59

Expliquer la violence gratuite des jeunes que par leur milieu (école, banlieue, etc), c’est prétendre qu’il y a une fatalité, un lien de causalité absolu entre la pauvreté et la violence. Or, je n’en crois rien : que ce soit de nos jours (dans les DOM TOM par exemple) ou dans le passé, la pauvreté est et était beaucoup plus présente, mais les jeunes ne brûlaient pas les bus et ne caillassaient pas les pompiers pour autant !

Dire que les responsables sont les élus et, donc, les électeurs, c’est rendre tout le monde responsable, tout le monde donc personne finalement.

Les exemples qui ont fait la une des journaux ne manque pas pour infirmer l’idée qu’un jeune est délinquant parce que les parents seraient en chomâge. Personnellement, j’ai eu aussi l’occasion de discuter avec des éducateurs et les enfants qui posent des problèmes ont des parents qui travaillent.

La cause principale est, je pense, une absence d’éducation et d’autorité de la part des parents : dans les milieux aisés, les enfants sont des rois, on les considère comme des génies qu’il ne faut pas perturber avec des interdictions.

Dans d’autres milieux, le problème est plutôt culturel, on a l’habitude de laisser des gosses traîner dehors mais une cité n’est pas un village. Il y a aussi des familles nombreuses et modestes mais là encore, à qui la faute ? Il existe des moyens de contraception et au risque de choquer certains, je pense qu’il faut pouvoir assumer l’éducation de ses enfants donc, quand on n’a pas les moyens, on ne fait pas 5 gosses, on n’en fait qu’un ou deux. Là encore, c’est un problème culturel.


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