Il ne l’a jamais dit et ne le dira jamais pour la raison que vous invoquez à la fin : « Ce qui n’est pas dans l’orthodoxie socialiste » qu’il compte encore maintenir fictivement (par les mots)
En fait, si. Il le fait par l’intermédiaire de ses ministres. Admettre personnellement une erreur pareille, c’est porter atteinte à la fonction présidentielle. Il ne fait qu’appliquer le précepte de Clémenceau ( je crois que c’était lui...) : quand je pète, c’est lui qui pue.
En Europe, si la France et l’Italie plombent la moyenne européenne, c’est qu’il y a un problème français.
C’est plus flou que cela désormais. Les décisions françaises, tout d’abord, n’ont aucun rôle dans l’ état de Rome actuellement...
Et aussi, l’ Allemagne entre en récession à son tour, et l’économie française n’y est pour rien non plus : Merkel a poussé trop loin le curseur de l’épargne et il va lui falloir corriger le tir.
Autre remarque à propos de la prestation présidentielle : aucun mot sur les 25 ans de la chute du mur de Berlin, qui a permis Maastricht, l’euro et l’intégration de l’autre moitié de l’Europe à l’Union Européenne. Aucune perspective historique.
Cela, c’est la faute des journalistes qui n’ont pas préparé de questions à ce sujet. Hollande n’allait quand même pas répondre à des questions qui n’existaient pas !