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soi même 20 novembre 2014 00:49
Les mécènes de Marx

Jean Laffite


D’où Karl Marx tenait-il son argent ? De quoi vivait-il ? On découvre en enquêtant que ses fonds provenaient principalement de quatre sources, et que chacune de ces quatre sources peut être reliée aux élites régnantes d’Allemagne et des États-Unis. L’intermédiaire commis au financement de l’impression du « Manifeste » n’était autre que Jean Laffite, un pirate de Louisiane qui, entre autres occupations tardives, espionnait pour le compte de l’Espagne et jouait le rôle d’émissaire pour un groupe de banquiers américains. 

Les preuves de cette distorsion de notre histoire contemporaine se sont vues ignorées par les historiens modernes, bien que ces documents, authentifiés par la bibliothèque du Congrès et d’autres sources, soient accessibles depuis quelque 30 années. Il est ainsi extraordinaire que les premiers universitaires à avoir fait état de ces sources de financement pour Marx écrivaient en français, et pas en anglais ! C’est un livre français de Georges Blond, intitulé Histoire de la flibuste, qui contient la remarquable histoire d’un Karl Marx ami de Jean Lafitte le pirate, qui finança l’impression du "Manifeste du parti communiste’." 

D’où Blond obtint-il cette information ? Celle-ci provenait de deux livres imprimés à compte d’auteur et publiés à la Nouvelle-Orléans par Stanley Clisby Arthur, à savoir The Gentleman Rayer et The Journal of Jean Laffite. Les livres en questions contiennent des documents originaux décrivant les rencontres entre Marx et Laffite, ainsi que la méthode utilisée pour financer le « Manifeste ». 

Maintenant, si vous consultez bien sûr le nom de Jean Laffite dans l’Encyclopedia Britannica, vous y apprendrez que celui-ci mourut en 1823 et qu’il ne pouvait de ce fait pas avoir été en mesure de financer Marx en 1847 et en 1848. Malheureusement, le Britannica se trompe à ce sujet, comme pour bien d’autres. Laffite entra dans la clandestinité autour de 1820 et connut une longue et passionnante existence en tant qu’émissaire d’hommes d’affaires et de banquiers américains. Le travail clandestin d’émissaire de banquiers américains de Laffite est mentionné dans The Journal :

" Nous employâmes quatre hommes en tant qu’agents secrets pour espionner et rapporter toute conversation pertinente, et rendre oralement compte de tout nouvel événement. Nous nous acquittâmes parfaitement de notre mission secrète. Nous avions seulement deux navires opérant sous contrat privé avec des banques de Philadelphie. Nous décidâmes et finies le serment de ne jamais fréquenter les saloons ou utiliser deux fois le même trajet, comme de ne jamais retourner en Louisiane, au Texas, à Cuba ou dans un quelconque pays hispanophone. "


Dans le même Journal, nous trouvons la mention suivante en date du 24 avril 1848 :
"Mes entrevues étaient brèves mais directes. Je vivais à Paris dans la demeure de M Louis Bertillon, et parfois dans des hôtels. Je rencontrai M Michel Chevreul, M Louis Braille, M Augustin Thierry, M Alexis de Tocqueville, M Karl Marx, M Frédéric Engels, M Daguerre et bien d’autres encore." 

Puis Laffite continue avec cette phrase révélatrice :

"Personne ne connaissait les vraies raisons de ma mission en Europe. J’ouvrais un compte dans une banque parisienne, un crédit en dépôt fiduciaire destiné à financer deux jeunes hommes, M Marx et M Engels, afin de les aider à déclencher la révolution des ouvriers du monde entier Ils sont actuellement en train d’y travailler "

 Ainsi, nous y voilà. Jean Laffite était l’agent de banques américaines intéressées et a ainsi mis en place le financement du « Manifeste ». Le lecteur trouvera dans The Journal d’autres noms en vue comme Dupont, Peabody, Lincoln et ainsi de suite. Alors que Jean Laffite se trouvait à Bruxelles, il écrivit longuement à son ami artiste De Franca, de Saint-Louis dans le Missouri, à propos du financement de Marx. 
Voici sa lettre, datée du 29 septembre 1847 :

" Je quitte Bruxelles pour Paris ; dans trois ou quatre semaines, je me rendrai à Amsterdam puis me mettrai en route pour l’Amérique. 

J’ai eu un certain nombre de conversations avec M Marx et M. Engels, mais j’ai refusé de participer aux conférences avec les autres débatteurs pour composer le « Manifeste », car je ne souhaite pas être considéré comme l’un des leurs. M Engels va venir avec moi à Paris pour que j’établisse, longtemps à l’avance, un calendrier de financement pour M Marx et lui-même, de manière à ce qu’ils continuent leurs manuscrits et mettent « Capital et Travail » en ,forme. 

Il me semble depuis le début que les deux jeunes hommes sont eux-mêmes doués et doté, je le crois fermement, de la plus haute intelligence ; j ’en veux pour preuve les recherches statistiques concernant leurs découvertes à propos de « La catégorie du Capital », de la valeur, du prix et du profit. Ils ont mis à jour une époque oubliée de I ’exploitation effrénée de I ’homme par ’homme. 
 ils ont découvert que depuis le serf, l’esclave féodal et l’esclave salarié, c’est l’exploitation qui est à la base de tous les maux. Cela a pris un long moment de préparer "Le manifeste des travailleurs de tous les pays". 

Un grand débat a eu lieu entre les deux jeunes hommes et d’autres en provenance de Berlin, d’Amsterdam, de Paris, et d’autres encore, qui venaient de la Confédération helvétique. Je suis plein d’enthousiasme eu égard à ces manifestes et à d’autres perspectives quant à l’avenir, étant donné que je soutiens les deux jeunes hommes de tout coeur. J’espère, et prie pour que ces projets puissent se voir rassemblés en une puissante doctrine, destinée à secouer les fondations des plus hautes dynasties pour qu’elles se fassent engloutir par les masses inférieures.

 M. Marx me conseille et m’avertit de ne pas inonder l’Amérique de ces manifestes étant donné qu’il en existe d’autres du même type pour New York. J’espère cependant que Jean et Harry montreront ces manifestes à M Joshua Speed, qui pourra les montrer à son tour à M. Lincoln. Je sais qu ’aucune autre chose ne saurait être confondue avec cela, car elle recèlerait alors les mêmes espoirs. Son accueil à Washington représenterait une promesse sacrée, que la voie qui est la mienne sera conforme à la politique actuellement menée dans la République du Texas.

M Marx accepte certains de mes textes sur les communes, que j ‘ai été obligé de laisser de côté il y a un certain temps de cela, lors que j ‘évaluais prudemment des lois et règlements que n ’étayent pas de solides fondations, n ’étant soi-disant que pure et simple utopie sans préambule ni corpus, pas plus que fondées sur une base visible. 
En ce qui concerne mes rêves utopiques d autrefois, j ’étais à ce moment-là en , accord avec les deux jeunes hommes.
J’ai fait ce sacrifice aux fins de préserver l’important manuscrit qui avait été composé, celui-ci ayant été établi pour qui] perdure à jamais avec le rayonnement des étoiles, et non , pas pour que les tenants du pouvoir I’exploitent où en abusent.

À ma grande consternation, j ’ai consenti aux abus perpétrés au cours de la dernière partie de la même année, après que le Dragon eût été éradiqué et totalement aboli. J ‘ai décrit ma seconde commune, que j ‘ai été oblige de dissoudre et d’abandonner au Flambeau le 3 à mars 1821, après quoi j ’ai pris la résolution de me retirer sans me renier.

Je ne vais plus aider ceux qui sont opposés à mes principes. Il faut que j ‘arrête là. J apporterai plusieurs manuscrits et le manifeste. J’espère que Jules et Glenn progressent à l ‘école avec
Miss Vîng et Burgess. Je sais que ce sont des enseignantes pleines de patience, mais
Glenn n ’est pas aussi fort que Jules."

La seconde source américaine de financement de Karl Marx était un certain Charles Anderson Dana, le rédacteur en chef du New York Tribune, que possédait Horace Greeley. Dana et Greeley étaient tous deux fraternellement associés à Clinton Roosevelt, que nous avons cité dans le chapitre trois, ainsi qu’à son« Manifeste de Roosevelt » pour un gouvemement dictatorial. Dana engagea Marx afin qu’il écrive pour le New York Tribune, ce que Marx fit à travers plus de 500 articles qui s’échelonnèrent sur dix ans, de 1851 à 1861.

La principale source allemande de financement de Marx provenait de son associé, Friedrich Engels, fils d’un riche industriel du coton de Brême et pour- voyeur de fonds destinés à Marx durant de nombreuses années.
Plus surprenants sont les subsides versés à Marx par l’élite prussienne. Karl Marx avait épousé
Jenny von Westphalen. Le frère de Jenny, le baron Ferdinand von Westphalen, était le Ministre prussien de l’intérieur (contrôlant les services de police) alors que Karl faisait l’objet dîme « enquête » de la part des services en question.


Karl Marx et Jenny von Westphalen


En d’autres termes, le beau-frère de Marx était chargé d’enquêter sur les activités subversives.D’années en années, la famille von Westphalen soutint activement Marx. Pendant 40 années, Desmuth, la servante de Marx, fut payée par les von Westphalen, et de fait personnellement choisie par la baronne Caroline von Westphalen pour ce travail. deux des premiers essais de marx furent écrits dans l’immeuble de rapport des von westphalen à Kreuznach, l’argent issu de cet immeuble étant laissé à Marx.

Bref, des banquiers américains à l’aristocratie allemande, Marx était abondamment financé pour son Manifeste et les écrits qui ont suivi. 

Pourquoi l’élite financerait-elle Marx ? Tout simplement parce que la totalité de l’attirail philosophique de Marx visait l’extermination de la classe moyenne et la suprématie de l’ élite oligarchique. Le marxisme est un dispositif de consolidation du pouvoir par l’ Empire. Il ne se préoccupe absolument pas de soulager la misère d’une humanité pauvre ou " émergente " : il s’agit purement et simplement d’un dispositif politique élitiste.
 
Par la suite , l’expérience socialiste qui devait être menée de force en Russie verra encore une fois ses dirigeants : Trotsky, Lénine appuyés par la finance internationale.....


Liens :
http://www.amazon.fr/complot-R%C3%A9serve-F%C3%A9d%C3%A9rale-Antony-Sutton/dp/2918470023
http://www.histoireebook.com/
http://www.amazon.fr/Les-M%C3%A9faits-intellectuels-Edouard-Berth/dp/2367250375
http://www.franceinter.fr/personne-jean-claude-michea

https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1914/karlmarx/km02.htm

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