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bakerstreet bakerstreet 26 novembre 2014 01:29

Je reprend un peu mon discours,quoiqu’il n’est fait que de généralités. 

On pourrait y passer la nuit. La psychiatrie, c’est un peu comme l’éducation, Zen, un domaine que vous connaissez bien. 

Un domaine d’extension des luttes entre patients, familles, soignants, ceux ci plus ou moins perméables aux sollicitations diverses et intéressées des labos. 
Prenez l’air du temps, malaxez. 

Les grands murs de la psy, c’est un mythe.
 Cannabis, drogues dures, interfèrent maintenant avec les psychotropes, c’est une vraie cornue infernale. 

On sait aussi qu’un malade guérit, c’est un client en moins. 
Je ne vais pas faire dans le cynisme, et je pense sincèrement que les soignants dans leur ensemble font ce qu’ils peuvent, mais pour les trusts pharmaceutiques, c’est pas gagné. 
Tout le monde a en tête le scandale du médiator. 

Ne pas prendre au comptant le cliché non plus du médecin qui bourre de médocs le malade. 
Au niveau de l’entrée faire gaffe : Sacs de patients pleins de médocs qu’ils comptent prendre en plus. 
C’est votre responsabilité qu’est en jeu, et leur vie aussi. 
Dépressifs chroniques si dépendants, qu’il leur est impossible de penser qu’on réduise cette dépendance. 
Mais d’où vient elle, cette dépendance. 
On n’en finirait pas de chercher le coupable : Un médoc, c’est la solution pratique, facile.
 Un peu comme un emplâtre digestif qui permet aux gens de continuer à bouffer toute la moutarde de la vie. La psychiatrie, on vous demande parfois de faire comme midas, plutot que de s’attarder, de chercher les indices le passé la dépendance, trouver la solution miracle qui soulage. 

Il y a toujours des solutions miracles dans l’air du temps que les patients exigent, 
Hier le prozac la pilule soi disant du bonheur, aujourd’hui le baclofène un anti spasmodique qui transformerait tout alcoolique en abstinent. 
C’est dingue comment la recherche scientifique actuelle privilégie l’explication rationnelle, génétique et neuronale, organique, au dépend de la responsabilité du patient, de son histoire, de ses choix de vie. 
Pratique pour trouver un médicament ad hoc, of course my dear watson, et transformer le patient en chose, toute une logique économique évidemment. .
 
Je vous parle pas de la main mise maintenant de l’administratif qui interfère sur le médical, et qui impose des solutions aberrantes,....Cette fois ci, je referme le chapitre
   Allez bonsoir. 

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