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Corinne Colas Corinne Colas 13 décembre 2014 14:32

« passer quelques jours dans une communauté isolée via une agence de tourisme responsable »


... se passer des intermédiaires est préférable si vous allez au bout d’une démarche éthique ! Les communautés s’organisent, les touristes devraient se renseigner avant d’aller au plus facile pour leurs vacances. 

Un exemple de soutien : la gestion du parc Amboro en Bolivie et du combat des locaux qui ont gagné. Si un touriste va ensuite à l’agence de tourisme de la ville d’à côté, leurs efforts d’investissement sont pratiquement perdus même si le camp de base à l’entrée est tenu par les gens du coin. Entre payer un guide via une agence avec le 4x4 qui va avec, et rémunérer un paysan pour la location de son cheval puis directement un guide « assermenté » du village, y’a pas photo : tout le monde y trouve son compte y compris l’environnement ! Mieux vaut suer pour s’y rendre comme les gens du cru, ça s’appelle mériter (un peu) « son billet d’avion » ... 


« Conseils divers (sur le pourboire, la négociation, les enfants et la mendicité »

Lire uniquement les informations pratiques du pays où vous vous rendez ; laissez chez vous les stylos et cahiers que l’on vous conseille de distribuer aux enfants « malheureux ». Quant aux conseils pour « la négociation », cela me rappelle la grande époque du « Routard » et de ses avis de voyageurs sur le marchandage soi-disant obligatoire en certains endroits, un conseil à l’origine de beaucoup de maladresse, d’impolitesse (pour ne pas dire plus) et d’incompréhension manifeste. 


Sans entrer dans le stérile débat « touriste ou voyageur ? »

Chacun fait ce qu’il peut comme il peut, il ne s’agit pas de critiquer l’un pour glorifier l’autre mais les « autochtones du pays d’accueil » qui n’ont jamais vu autant de monde passer, saisissent bien la différence au contraire car ils voient très peu de « voyageurs ».

Si l’on est à faire un « débat stérile », c’est qu’on a oublié la finalité du voyage. Aller à la rencontre des autres « par »surprise« , c’est vivre une aventure à pied, à cheval, à vélo, en radeau sur un fleuve ou en bateau sur les mers, sortir des sentiers battus (même là ça devient difficile) et non collectionner des souvenirs en forme de carte postale que l’on raconte ensuite sur un blog. L’esprit voyageur » proprement dit, est facile à distinguer de celui qui fait du tourisme, le sac à dos ne suffit pas à transcender quelqu’un. 

Et à moins de visiter les pays du Nord, rien de tel que des poches vides pour pratiquer réellement l’écotourisme en tout autre endroit... là ce ne sera pas du chiqué. 


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