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reinette (---.---.133.76) 27 novembre 2006 16:42

Les batailles du football - matches décisifs, matches à hauts risques, matches intenses, matches engagés... - sont des machines « désirantes » perverses où se distillent les émotions belliqueuses, les passions mégalomaniaques, les excitations haineuses, la volonté d’écraser, d’humilier, de corriger les équipes concurrentes. Le football avec son culte de la force physique, de la brutalité, de la cogne est une forme d’idolâtrie que génère une société ravagée par la violence.

Loin de constituer par conséquent une « contre-société » pacificatrice, animée par la « passion de l’égalité » et la démocratie « méritocratique », le football est l’école de la guerre : guerres des quartiers, des cités et des nations, guerres des maillots, des sponsors et des télévisions, guerres ethniques (racistes), guerres des supporters, et guerres civiles.

Comme l’avouait Michel PLATINI, en réponse à une question concernant la promotion du fair-play : « C’est démagogique, mais c’est normal d’essayer. Comme il est normal que cela ne marche pas. Le football est un sport de contact, de vice, ce n’est pas du tennis. De toute façon, on n’est plus dans une optique de beau jeu. La défaite est devenue un drame financier plus qu’un drame sportif » (Le Monde, 5/10/2002).


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