Tout à fait d’accord avec le titre de l’article. Mais j’apporterai un commentaire sur la conclusion. AllofMp3.com tente d’effectuer de tels reversements depuis 2002. Le porte parole du site le dit et le répète sans cesse, mais il semble plus confortable de ne pas l’écouter. Par ailleurs, personne, aucun tribunal dans aucun pays n’a déclaré ce site comme étant illégal. Les seuls qui s’emploient à promouvoir cette idée n’ont aucune légitimité juridique. Il s’agit bien sûr de L’IFPI, et donc des major companies, qui crient au scandale et refusent toute relation avec « ces pirates ». S’ils avaient la mémoire moins courte, il se rappeleraient que fut un temps où ils ne crachaient pas sur les revenus prélevés sur les ventes Russes...
Car en effet Allofmp3.com (et son excellent logiciel client alltunes.com) ne posait aucun problème à l’occident tant qu’il ne revendait qu’en Russie (i.e. site en langue russe et paiement en roubles). Mais, mondialisation oblige, le site propose désormais une version en langue anglaise et des paiements en dollars. Visiblement l’apprentissage du capitalisme pose moins de problèmes aux Russes qu’aux occidentaux le maintien de leur pré carré ...
Il est curieux de voir que les sites qui vendent à bas prix les livres ou des CD Français en ligne ne posent pas de problème lorsqu’ils sont américains
Il enfreignent pourtant de manière comparable notre législation nationale sur le contrôle du prix des livres.
Heureusement, pour les consommateurs citoyens, il existe aujourd’hui de multiples possibilités pour acheter ou pour écouter de la musique à un prix raisonnable. Y-compris en Russie où allofmp3.com se voit concurrencé par de nouveaux sites, également légaux, qui proposent les albums deux à trois fois moins cher.
Enfin, à la question pourquoi acheter sur des sites « illégaux » plutôt que de télécharger sur les réseaux P2P, il me semble que la réponse pourrait être, « nous, citoyens consommateurs, sommes prêts à payer pour la musique, mais à des conditions acceptables ». En d’autres termes, pas question pour nous d’acheter plus cher en ligne un album virtuel verrouillé par DRM, donc quasiment inutilisable, que le CD correspondant sur caiman.com.
Le commerce de la musique dématérialisé sera équitable ou il ne sera pas...