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DidierL 11 janvier 2015 01:47

J’ai comme un mauvais pressentiment. Les attentats de France ont fait des juifs comme victime, ce cher premier ministre fera t’il usage de ce prétexte pour augmenter les pressions et les censures sur les critiques antisioniste envers les exactions israéliennes en Palestine ? Habituel virtuose de l’amalgame sioniste-juive c’est un instrument de premier choix qu’il n’hésitera pas à instrumentaliser dans son propre intérêt personnel. J’espère sincèrement me tromper.

Manuel Valls a effectué une visite impromptue, samedi soir, au rassemblement de la Porte de Vincennes organisé en hommageaux otages tués vendredi par Amedy Coulibaly. Le Premier Ministre a tenu à affirmer la solidarité de la Nation à la communauté juive en assurant que « nous sommes tous aujourd’hui Charlie, tous policiers, tous des juifs de France ». Un message posté sur son compte Twitter après son intervention.
Plusieurs milliers de personnes, dont de nombreuses personnalités politiques, associatives ou religieuses s’étaient rassemblées devant le magasin Hyper Cacher, théâtre du drame, à l’appel de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF). « En s’attaquant aux juifs de France on s’attaque au plus fondamental dans notre pays : le vivre ensemble, a lancé Manuel Valls.Il est temps de dire assez ». Il adresse ainsi un « message d’amour », mais aussi un message de fermeté contre « les cris de haine sur internet ».

« On a peur pour nos enfants », a lancé un homme à Manuel Valls. « Il ne faut pas avoir peur » a répondu l’homme fort de Matignon. Quelques minutes plus tôt, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve n’avait pas été aussi bien accueilli. Des personnes ont crié « sécurité ! Sécurité ! » et « non au laxisme ! », il y a eu aussi quelques cris « Taubira démission ! ».

Les gens vont réclamer plus de sécurité, quitte à limiter les droits et la liberté d’expression, mais comme l’a déjà écrit Noam Chomsky...

- Créer des problèmes, puis offrir des solutions :
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

Manuel Valls serait-il un nouveau prophète qui va nous montrer le « bon chemin » ?


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