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Layly Victor Layly Victor 17 janvier 2015 15:34

Revenons au problème du climat. Les modèles sont extrêmement complexes et comportent un très grand nombre de paramètres : transfert du rayonnement dans l’atmosphère, incluant la nébulosité, les impuretés, les gaz dissous (dont le CO2), convection atmosphérique, convection océanique, physico-chimie de l’atmosphère et des océans, échanges physiques et thermiques atmosphère-océan, cycles d’activité du soleil, cycles de l’orbite terrestre. Quiconque parmi nous a été confronté à la modélisation de phénomènes d’échange même simples se rend immédiatement compte de l’ampleur démentielle de la tâche, et se demande s’il est raisonnable d’avoir une confiance aveugle dans des outils de prédiction. Et il faut d’abord se demander si on a défini correctement ce qu’on prédit. Par exemple, comment peut on définir d’une façon qui ait un sens scientifique, une température moyenne du globe ? Et, une fois ce terme défini, comment le calculer ? C’est le sens d’une des questions d’André Pellen, mais je crois que certains n’ont pas compris.
Et on vient nous dire que les grands savants du GIEC maîtrisent tout, et que leurs affirmations péremptoires ont force de loi ! Si ont veut valider un modèle, il faut le confronter à l’expérience. Il a été montré que la fameuse courbe d’élévation de la température depuis l’ère industrielle est fausse, car l’estimation des températures avant cette ère est erronnée (certains disent que les « grands savants » ont un peu forcé les données dans le « bon » sens). On peut alors se tourner vers le passé, qui est une énorme source de données expérimentales. Mais là, consternation ! Comme a dit André Pellen, les modèles prédictifs ne prédisent pas le passé ! Décidément, les prix Nobel de la paix commencent à être dangereux pour l’humanité !

Donc, tout ce que nous demandons, c’est un peu plus de mesure (une sorte de principe de précaution dans le bon sens).

Dans l’hystérie ambiante, on voit même apparaître des papiers qui nous disent que les centrales nucléaires réchauffent la planète. Avec des arguments fallacieux. Le rendement d’une centrale nucléaire (conversion du thermique en électrique) n’est que de 30%, ce qui veut dire que plus de 60 % de l’énergie thermique est perdue. D’une part, ce rendement est le même pour les centrales thermiques (sauf pour la turbine à gaz à cycle combiné de Siemens), donc le réchauffement lié à la production d’énergie électrique ne dépend pas du système nucléaire ou thermique à flamme. D’autre part, on pourrait récupérer cette énergie perdue pour le chauffage urbain (cogénération), mais ce sont les écolos, dans leur ignorance totale, qui se sont toujours opposés à la cogénération à partir de centrales nucléaires (le premier projet était à Grenoble dans les années 1990). Quel gaspillage, Monsieur Hulot, j’espère que vous allez dénoncer cette bêtise à la grande messe sur le climat !


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