Bonjour, Aldous.
Pour ce qui est de l’abandon des banlieues, j’ai coutume d’y voir « la part du feu ». Ce que je veux dire est tout simplement que, face à la montée du chômage dans les concentrations urbaines de périphérie où l’on a progressivement entassé les classes populaires depuis les années 70, les pouvoirs publics - de gauche comme de droite - ont laissé se développer peu à peu une économie parallèle pour circonscrire préventivement de possibles émeutes. On paie aujourd’hui le résultat de cette politique d’apprentis sorciers !