Je doute qu’il y ait des Rubicons à franchir en sciences, mais je
constate rétrospectivement qu’on a franchi un partage des eaux, et qu’on
se trouve sur un tout autre bassin versant.
Il suffit de cesser
de censurer les absorbeurs en microphysique, et cesser de dénier les
deux fréquences intrinsèques des particules dotées de masse, pour
aboutir à faire une toute autre physique que la meute
Göttingen-København.
Très vite même les mathématiques divergent entre les deux écoles.
Les
auteurs de manuels donnent le change sur quelques pages quand ils
exposent les maths d’un paquet d’onde. Toutefois ils se concentrent sur
la métaphore du paquet d’onde optique, puis oublient l’optique et ne
conservent que l’enveloppe, qui doit être de carré sommable. Et se
gardant bien de préciser s’ils prétendent décrire un photon, un faisceau
laser, ou un faisceau incohérent dans leur exp(i(k.x-.t)).
Dans
les manuels, pas un mot sur l’optique des particules dotées de masse,
telles que électron, proton, neutron. Et leurs phases sont ouvertement
déniées comme « non-physiques ».
L’étudiant est laissé
dans l’incapacité de dimensionner une expérience de type Aharanov-Bohm.
Si l’on choisit une distance entre le canon à électron et l’écran-cible,
qu’on place le micro-solénoïde à mi-parcours, quel est le diamètre
maximal du micro-solénoïde ou whisker selon la tension d’accélération ?
Et pourtant c’est l’optique de Fresnel qui est applicable à chaque
électron, avec équations de Maxwell modifiées Fermi-Dirac.