On pourrait régler le problème
des dettes souveraines facilement en autorisant les créanciers d’inscrire dans leur
compte de bilan les dettes souveraines comme réglées, au moins celles venant à
échéance à court terme. On supprimerait simplement la valeur de la créance de
la colonne actif et on la remplacerait par la même valeur comme actif mais en
réserve. Ce qui est un faux en écriture (pas de mouvements monétaires
réels du compte d’exploitation) au niveau microéconomique peut ne pas l’être au
niveau d’un Etat souverain. La banque perd ses intérêts en cours – tout se
passe comme si rien n’avait été prêté - mais renforce ses fonds propres par ce
jeu d’écriture. Alors qu’un simple effacement unilatéral, qui d’ailleurs a eu
lieu quelquefois en faveur de pays surendettés en Afrique en particulier, lèse
le prêteur qui perd son capital., dans ce cas il efface tout et revient à la case départ sans
dommage pour les parties.
Ce n’est pas pour favoriser les banques, mais pour supprimer une pression inhumaine du système capitaliste sur les populations concernées. Utopique mais pas irréaliste.
Ce texte est extrait de « Pour une économie humaine, renversons la table » (Amazon.fr)