Bonjour, Laurent.
Bien vu. En cas de rejet par l’UE des avancées nécessaires à la Grèce pour rééchelonner le remboursement de sa dette jusqu’à la rendre indolore, ce pays orthodoxe pourrait fort bien être contraint de se tourner vers le grand frère orthodoxe qu’est la Russie. Ce qui pourrait entraîner deux conséquences majeures : 1) une sortie de l’UE aux conséquences potentiellement dangereuses pour l’économie continentale ; 2) la perte pour l’Otan d’une place stratégique en Méditerranée.
Pour toutes ces raisons, je persiste à penser que Merkel et les quelques intransigeants qui la soutiennent seront contraints de céder à Syriza de manière, sinon totale, du moins suffisamment significative pour que l’horizon économique de la Grèce s’éclaircisse, ce qui pourrait d’ailleurs être facilité par les 3,5 % de croissance que devrait connaître ce pays en 2015.