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En réponse à :


soi même 18 février 2015 16:51

@ Parrhesia pensez vous sérieusement aujourd’hui que le concept politique gauche droite authentique soit en réel mesure de rétablir une société plus juste , plus saine, plus viable ?

Et bien j’en doutes, car il est évident que ceux qui pense que c’est viable dans la pérennité de nos traditions, oublie juste une chose qui est de taille cela est toujours d’actualité :

( - Aujourd’hui, l’homme qui s’intéresse à la vie publique dirige habituellement son attention sur des choses qui sont, pour cette vie, d’importance secondaire. Il fait cela parce que ses habitudes de penser l’amènent à considérer l’organisme social comme une structure unitaire. Mais on ne peut trouver, pour une telle structure, un mode de suffrage qui lui corresponde. Car, dans chaque mode de suffrage, les intérêts économiques et les impulsions de la vie juridique doivent se contrarier à l’intérieur du corps représentatif. Et ce qui résulte de cette perturbation doit mener à des ébranlements de l’organisme de la société. Le premier objectif impératif que la vie publique doit se fixer aujourd’hui est donc de travailler à établir une séparation radicale entre la vie économique et l’organisation juridique. En vivant l’expérience de cette séparation, les organisations qui se séparent trouveront, de par leurs propres ressources, les meilleurs modes d’élection de leurs législateurs et de leurs administrateurs. Actuellement, dans les décisions qui demandent à être prises, les questions de mode électoral passent au second plan, bien qu’elles soient en elles-mêmes d’une importance fondamentale. Là où existent encore les anciennes conditions, il s’agira de partir de ces conditions mêmes pour travailler en vue de la nouvelle séparation esquissée. Là où l’ancien s’est déjà désagrégé, ou bien se trouve en voie de désagrégation, il faudrait que des personnes individuelles ou des fédérations de personnes prennent l’initiative d’une formation nouvelle, qui s’oriente dans la direction indiquée ici. Vouloir, du jour au lendemain, amener une transformation de la vie publique est reconnu, même par les socialistes raisonnables, comme l’emballement déraisonnable de l’esprit exalté. Ces derniers attendent d’une transformation appropriée, graduelle, la guérison qu’ils envisagent. Mais, éclairé par des faits de portée considérable, celui qui observe sans prévention peut apprendre que les forces du développement historique de l’humanité rendent actuellement nécessaire une volonté raisonnable tendant vers un nouvel ordre social. )

( On entend aujourd’hui parler de « socialisation » comme d’une nécessité de l’époque. La socialisation ne sera pas une voie de guérison, mais un palliatif de charlatan, peut-être même un processus destructeur pour l’organisme social si les âmes et les coeurs humains n’arrivent pas - ne serait-ce qu’instinctivement - à reconnaître la nécessité d’une triarticulation de l’organisme social. Pour agir sainement, l’ensemble social doit former de manière organique trois parties.  ) 

( De même que la technique et le capitalisme ont donné en fait à notre vie sociale son caractère actuel, de même est-il indispensable que les plaies qu’ils lui ont nécessairement causées soient guéries par le fait qu’on place l’homme et la vie sociale humaine dans un rapport correct avec les trois membres de l’organisme social. La vie économique a pris simplement des formes bien déterminées et acquis, par le rôle unilatéral qu’elle a joué dans la vie de l’homme, une place prépondérante. Les deux autres n’ont pas encore été à même de s’incorporer à la vie sociale, avec le même naturel et la juste manière, conformément à leurs lois propres. C’est pourquoi il est nécessaire qu’à leur égard, avec le sentiment dont nous avons parlé, chacun, à la place où il se trouve, s’occupe de mettre en pratique la partition de l’organisme social. Car, dans le sens de cet essai de solution de la question sociale, chacun a sa tâche à accomplir, dans le présent et dans le proche avenir.

( Dans cet organisme social, formé jusqu’ici à travers le devenir historique de l’humanité, et qui est devenu, par le siècle du machinisme et par la forme capitaliste moderne, ce qui donne son empreinte au mouvement social, la vie économique a une emprise plus grande qu’elle ne devrait dans un organisme social sain. Actuellement, dans le circuit économique où ne devrait circuler que la marchandise, la force de travail humain et les droits circulent aussi. Dans le corps économique, qui repose sur la division du travail, on peut, à l’heure actuelle, non seulement échanger de la marchandise contre de la marchandise mais, par le même processus économique, échanger de la marchandise contre du travail, et de la marchandise contre des droits. (J’appelle « marchandise » toute chose transformée par le travail de l’homme et qui, là où on l’a transportée, est mise à la disposition des consommateurs. Cette acception peut sembler choquante ou insuffisante à bien des professeurs d’économie politique ; elle peut cependant rendre de bons services pour la compréhension de ce qui est du ressort de la vie économique. [* Dans un exposé qui se veut au service de la vie, il ne peut être question de donner des définitions qui proviennent d’une théorie, mais des idées qui donnent une image de ce qui, dans la réalité, joue un rôle plein de vie. « Marchandise », dans le sens précédent, évoque quelque chose dont l’être humain peut faire l’expérience. Tout autre concept de « marchandise » exclut ou ajoute quelque chose, si bien que le concept ne correspond plus au processus vivant ; il ne recouvre plus la réalité.] Quelqu’un achète un terrain ; cet achat doit être considéré comme un échange : échange du terrain contre de la marchandise, que représente l’argent. Dans la vie économique, le terrain lui-même n’agit cependant pas comme une marchandise. Il s’insère dans l’organisme social par le droit d’utilisation qu’en a l’homme. Ce droit est essentiellement différent de la relation dans laquelle se trouvent le producteur d’une marchandise, et cette marchandise. Dans cette dernière relation, se trouve fondé par son essence le principe qu’elle n’empiète pas sur les rapports d’une tout autre espèce qui s’établissent d’homme à homme, par le fait que l’utilisation exclusive d’un terrain revient à quelqu’un. Le propriétaire entraînera dans un rapport de dépendance, des hommes qui, afin de subvenir à leurs besoins, travailleront pour lui sur ce terrain, ou qui devront y habiter. Par contre, si l’on échange des deux côtés de la véritable marchandise, que l’on produit ou que l’on consomme, aucune dépendance ne s’établit, qui agisse ainsi d’homme à homme.  ) 

[02/32] La vie économique sera de cette manière soumise de deux côtés à ces conditions nécessaires : du côté des ressources naturelles, que l’humanité doit prendre comme elles lui sont données ; et du côté de la base juridique qui doit être créée, du fond de la conscience du droit, dans l’Etat politique, indépendant de la vie économique.

http://www.triarticulation.org/arch...

Il est évident avec la débandade politique que l’on ne pourra exépèrer une véritable question de fond à ce qui est évoqué ici, et ni Mr  Renaud Bouchard qui à la prétention de nous représente, ni les attardés politisés non véritablement conscience du véritable enjeux qui est soulevé là, et pour cause, il sont encore dans leurs désir devienne des réalités !

Pourquoi, car il vivre dans l’attraction du bon sentiment d’être dans le vrai, le bien le bon et non aucune visibilité que Tantale veille !

 


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