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bakerstreet bakerstreet 24 février 2015 14:30
Bravo pour votre billet

L’horloge du temps à toujours été employé en termes de métaphores ; la réalité du temps découpé à aussi parfois été pris au sens propre. 
Ainsi au moyen age, il y eut un moment où l’on le temps des horloges et des dates ne correspondait plus au temps astronomique, et à l ’occasion du changement, qui a fait sauté une journée en avant, les gens ont manifesté leur mécontentement, pensant qu’on leur volait une journée de vie. 

Je ne sais pas si l’image est aussi parlante, qu’elle aurait été à une autre époque. Elle est en rapport bien sûr avec la mort, l’ankou, la grande faucheuse, qui attend son heure. 
« C’est l’heure, monsieur ! » disait on au pauvre condamné, avant de le trainer à l’échaffaud. 

" Encore cinq minutes, s’il vous plait monsieur le bourreau, demanda la marquise de Brinvilliers à son bourreau. 

Qu’il nous plaise ou non, le temps s’est numérisé, est devenu un peu irréel.
Voilà même que les jours fériés, en rapport avec la religion chrétienne sont remis en cause, au profit du choix que chacun ferait : Hors, ces dates ont précisément une signification dans le collectif, indépendamment de la religion, et j’ai bien peur que les inspirateurs de ces changements n’aient pas saisi ce sens. 
J’ai bien peur donc, que nous ne vivions de moins en moins ainsi tous à la même heure. 

Le tic-tac des grosses horloges de salon nous mettait en rapport avec une certaine gravité du temps qui s’écoule, et du cérémonial affiché aux changements d’heures. 
C’était un temps plus ou moins exact, cinq minutes d’avance ou de retard.
 il fallait remettre sans cesse tout cela à l’heure du clocher, mais les heures étaient bien plus senties et réfléchies qu’elles ne sont aujourd’hui. Ainsi les exactitudes ne correspondent pas toujours à ce qu’on attend d’eux, et ne sont pas où on le pense. 

. Wittgenstein disait que la solution du problème reposait dans le fait de poser le problème d’une nouvelle façon, afin de le faire disparaître. C’est ce que l’on fait avec la fin du monde. Les vrais problèmes reconnus étant ceux qui s’attachent au court terme et à la valeur économique. 

Je ne sais pas pourquoi cela me fait penser à ces avertissements qu’on trouvait dans les trains. encore une autre époque. 
-Ne pas se pencher par la fenêtre !
-Do not lean out the window !
-No pericoloso sporgesi
-Nicht Hinauslehnenen !




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