@ alinea :
« Alexis Tsipras avait proclamé son refus du programme négocié par le
précédent gouvernement dirigé par la droite mais vendredi dernier, il a
plié : la Grèce a accepté de s’inscrire dans le cadre général de ce
programme en échange de la poursuite de l’« aide » européenne durant
quatre mois. Le contrôle des « institutions » est réaffirmé. Durant
cette période, la Grèce s’engage à continuer à rembourser dans les
délais les sommes dues au titre de la dette et à ne prendre aucune
mesure unilatérale qui aurait un impact budgétaire négatif...Des mesures sociales au rabais
Parmi
les mesures annoncées ce lundi, la lutte contre l’évasion fiscale et la
corruption et une réorganisation de la fonction publique. Et surtout
Athènes assure qu’elle ne reviendra pas sur les privatisations déjà
lancées et que des nouvelles sont possibles. Les banques seront gérées
selon les règles commerciales. L’augmentation du salaire minimum est
repoussée et sera décidée en consultation avec les partenaires
européens. Le dernier volet du programme est constitué de mesures
sociales d’urgence pas vraiment précisées mais qui ne devront pas peser
sur l’équilibre budgétaire. »
http://www.npa2009.org/actualite/grece-capitulation-devant-les-institutions-europeennes