Sous Gnu/Linux (Debian) depuis plus de 20 ans, je n’utilise - sinon pour dépanner les machines des autres - pour ainsi dire jamais Windows. Disposant d’une bonne maîtrise de Gnu/Linux (formation d’administrateur Réseau et certification LPI), devoir travailler sous Windows relève pour moi presque à chaque fois du calvaire : Windows marche bien tant qu’il marche, mais au moindre pépin, au moindre obscur blocage d’un logiciel par la base de registre (et c’est en général là qu’on me demande d’intervenir  ), bon amusement !

L’usager « lambda » demande que çà marche (après tout, c’est fait pour çà !) et ne désire généralement pas bouleverser ses habitudes et compétences déjà acquises sous Windows : toute migration d’un système vers un autre demande un minimum d’investissement en temps et en énergie pour son apprentissage et son adaptation.
Moyennant quoi, il sera à chaque renouvellement de son pc confronté au cortège de galères relevant de la politique commerciale de Microsoft : réapprentissages plus ou moins sévères liés aux spécificités de la dernière version, obligation de remplacement d’une série de périphériques parfaitement fonctionnels mais dont les drivers n’ont pas été adaptés, fonctionnalités « modernisées » ou déplacées, obligation de renouveler des logiciels déjà achetés et qui lui donnaient jusque là totale satisfaction, ...

Bien sûr, Gnu/Linux évolue aussi, mais de la distribution (Debian, Fedora, Mint, Ubuntu, ...) et du choix du bureau (Xfce, Kde, Gnome, ...) - ou de la puissance de la ligne de commande  - à une vaste offre logicielle, ce système ouvre à une très large créativité et un accès « transparent » à une multitude d’options de configuration (tant du noyau que logicielles), ce qui permet au final une personnalisation totalement inaccessible sous Windows.
Outre la relativement moindre gourmandise du système par rapport à Windows, un autre grand confort des distributions Gnu/Linux consiste en la disposition d’un large catalogue logiciel généralement open-source et gratuit dont les mises à jour sont assurées et centralisées par le système.
Même donc s’il m’arrive aussi de galérer sous Gnu/Linux, le comparer à Windows relève pour moi à comparer les richesses de la cuisine gastronomique aux standards culinaires de Mac-Do 

Rien ne coûte d’essayer : la plupart des distributions Gnu/Linux proposent des live-CD et il est relativement simple (et bien documenté) de l’installer sur une machine virtuelle ou en dual-boot à côté de Windows. c’est la meilleure manière de se faire une idée et elle revient le plus souvent à l’adopter. Outre la documentation en ligne et les innombrables forums, il existe pour se faire aider des LUG, « Linux User Groups »,qui se réunissent en général sur base mensuelle dans la plupart des grandes villes françaises.

Bon plaisir à vous !