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bakerstreet bakerstreet 9 mars 2015 22:16

@cevennevive et nabum

Moi, l’action de ses femmes me parait estimable. Le militantisme et l’action sont obligés de trouver de nouvelles façons de guerre, et de lutte, et celle ci me parait très adapté à l’époque.
Elles n’ont que leur corps nu et fragiles à opposer aux bœufs et aux matraques. 

Dans certains pays, c’est suicidaire, en tout cas très risqué. Sans doute certains les taxent d’hystérique, voir pire....

C’est la rançon, le risque, et le but même de la provocation ; leurs interventions et leurs happening sur des théâtres à risque est bien sûr lié justement à ce risque, et à la publicité qui s’en échappera. Martin Luther King ne faisait rien d’autres quand il chosissait de faire défiler les noirs dans les villes les plus réacs du sud des states. Il savait que la violence policière allait finalement servir la cause. Un des premiers à avoir pigé la puissance des images ! Mais vrai, la puissance de leurs interventions est d’une autre nature que celles, domestiquées et aseptisées du 1 mai

Ces filles s’enlaidissent, grimacent, tendent leurs corps, refusent l’esthétisme des magazines. Elles sont dans la tradition des suffragettes ! Attendu qu’il faut avoir tout de même de drôle de lunettes pour y voir de l’érotisme, et des scènes lascives. 

Une pensée pour Emily Davidson, qui se jetta justement en 1913 sous les sabots d’un cheval pour donner une puissance à ces idées. 
http://bit.ly/18w9Gu7

Quand à cette journée commémorative, si je suis opposé à la plupart, celle ci me semble très adaptée. Trop vu de femmes battues, estropiées, rendues folles dans mon boulot.

 Tant de chemin encore à faire.
 En tout cas cette journée fournit le prétexte à radios et télés de parler à travers d’itinéraires particuliers, de la condition des femmes aberrante dans certains pays. 

Ce soir, par exemple, un peu avant 19 heures, france culture a passé le premier épisode de Phoolan Devi, cette femme qu’on appelait dans les années 80 « la femme bandit ». Demain et après demain passent le second volet. En tout cas voilà le destin d’une femme d’exception, dont l’enfance n’est pas un « soap opera ». Mariée à 11 ans, violée battue, mise à l’opprobre de son village....Comment a t’elle pu réussir à survivre ? Sans doute grâce à son intelligence, mais aussi à pas mal de résilience, mais aussi à la haine, à l’envie de punir ses bourreaux....




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